Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.326

6 sep 1853 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Projets de voyage à Paris et à Rome. – Devant l’opposition de certains évêques, il désirerait pour son Institut l’approbation de Rome. – Son évêque a un peu de bon vouloir envers lui.

Informations générales
  • T1-326
  • 296
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.326
  • Orig.ms. ACR, AD 915; D'A., T.D. 21, n. 172, p. 104.
Informations détaillées
  • 1 TEXTES OFFICIELS DE LA FONDATION DES ASSOMPTIONNISTES
    1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 APPROBATION PAR ROME DES ASSOMPTIONNISTES
    1 ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
    1 EVEQUE
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 ORNEMENTS
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 VOYAGES
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 DELABREQUE, LOUIS-ALPHONSE
    2 GOUSSET, THOMAS
    3 MIREMAN
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 REIMS
    3 ROME
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 6 sept[embre] 1853.
  • 6 sep 1853
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Je suis heureux de vous savoir de retour, ma chère fille. Cette petite fièvre dont vous me parlez n’est, je l’espère, que l’effet de la fatigue du voyage. Elle se dissipera, il faut l’espérer, devant un peu de repos. Ici, je m’ occupe de régulariser notre petite oeuvre de Mireman. Je ne pense pas pouvoir aller à Paris avant le mois de novembre. Si je vais à Rome, je serai bien aise de m’entendre avec vous. Mais irai-je à Rome? Je vous avoue que j’aimerais autant y aller seul qu’avec mon évêque, à moins toutefois que, l’accompagnant une première fois, je n’établisse mes connaissances que j’emploierais à un second voyage. Sous ce rapport, une course préparatoire pourrait m’être très utile.

Il est très vrai que la protection de l’archevêque de Reims vous sera très utile, et que c’est un bonheur pour vous de l’avoir pour ami. Quant à moi, je commence à sentir le besoin d’être soutenu par une approbation de Rome. Des évêques me refusent des sujets précieux. Il faut courber la tête et ne rien dire. En tout la volonté de Dieu!

Je viens de prêcher une retraite aux professeurs des établissements ecclésiastiques du diocèse; ils étaient de vingt-cinq à trente. Je crois que j’y ai gagné un peu de bon vouloir, de la part de mon évêque. Mais à quoi se réduira-t-il?

Adieu, ma chère fille. Je vous quitte pour aller dire la messe.

Pour les ornements, expédiez-les tout bonnement par la diligence, si le frère de la Becque, qui part pour Nîmes le 20, ne peut les emporter.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum