Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.328

9 sep 1853 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il n’a pas voulu lui souhaiter des croix supplémentaires. – Il s’occupera de son frère sans crainte. – Le souci de former sa communauté de Mireman le retient dans son désir d’aller à Paris.

Informations générales
  • T1-328
  • 298
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.328
  • Orig.ms. ACR, AD 916; D'A., T.D. 21, n. 173, p. 105.
Informations détaillées
  • 1 CROIX DU CHRETIEN
    1 FONDATION DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PELERINAGES
    1 PENSIONS
    2 ANNE-MARIE RIVIER, BIENHEUREUSE
    2 BANCEL, CLARA
    2 MILLERET, EUGENE
    2 SOULAS, ANDRE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 AFRIQUE
    3 FRANCE
    3 MIREMAN
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 9 sept[embre 18]53.
  • 9 sep 1853
  • [Nîmes,
La lettre

Bon Dieu! chère fille, pouvez-vous penser que je demande des croix pour vous! Je suis bien assez préoccupé de ce que vous souffrez, sans que j’aille vous en souhaiter davantage[1]. J’ai traité avec M. Soulas pour Monsieur votre frère sur le prix d’une pension de 700 à 800 francs. On se chargera de tout, sauf son habillement. Ces conditions me semblent assez bonnes. A la campagne, son vestiaire ne peut être bien cher. Je crois avoir reçu toutes vos lettres: elles ne m’effraient pas beaucoup. Votre frère sera parfaitement recommandé et surveillé; s’il ne peut tenir à la campagne en France, nous l’enverrons en Afrique.

Je n’ai pas vu Clara Bancel, mais je pense qu’il sera bon, en effet, qu’elle ne retourne pas à Paris.

Par moments, il me prend de grandes tentations de monter en diligence et d’aller vous voir. J’y résiste, parce que je crois bien faire de former notre petite communauté de Mireman, qui commence à prendre tournure. Je prie pour vous de tout mon coeur et je consacre [?][2] des messes pour vous, tant que je puis.

Adieu, ma bonne fille. Tout à vous du fond du coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. A propos du pèlerinage que se proposait de faire le P. d'Alzon pour elle, Mère M.-Eugénie lui avait écrit le 5 septembre: <>.
2. Lecture du P. Vailhé, peu sûre.