Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.333

16 sep 1853 Nîmes, NARBONNE Comtesse

Il la prie de demander pour lui à Dieu la patience qu’il lui prêche. – Nouvelles de son fils Aimery.

Informations générales
  • T1-333
  • 303
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.333
  • Orig.ms. ACR, AM 243; D'A., T.D. 37, n. 8, p. 225.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 CONTRARIETES
    1 CRAINTE
    1 ESPERANCE
    1 LACHETE
    1 PATIENCE
    1 SAINTE COMMUNION
    2 DU PARC DE LOCMARIA, CAMILLE
    2 NARBONNE, AIMERY DE
    2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE
    2 SINGLA, ESPRIT
  • A MADAME LA COMTESSE DE NARBONNE-LARA
  • NARBONNE Comtesse
  • le 16 sept[embre] 1853.
  • 16 sep 1853
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Que je vous plains, ma chère fille, de tous vos tracas! Vous n’avez donc pas la paix autour de vous? Hélas! où est-elle complètement dans ce monde? Il faut y souffrir et trouver sa paix dans l’acceptation de tous les ennuis que la Providence nous envoie. Vous posséderez vos âmes dans votre patience[1], disait Notre-Seigneur à ses apôtres. Quant à vos troubles pour la communion, je ne m’en inquiète pas beaucoup. Il faut aller en avant; Dieu vous soutiendra, si vous vous reposez sur lui seul.

Il me paraît que vous devez écouter toutes les confidences que l’on vous fait, mais ne pas trop vous mêler d’une manière active à toutes ces misères. Vous pouvez vous réserver pour plus tard et être alors plus utile. Aimery fait fort bien de relier avec Singla et du Parc, ce sont deux excellents jeunes gens[2]. Le second est réellement très bien, appartient à une bonne famille, et, sous ce rapport, peut être un ami pour Aimery. J’ai bien quelques petites peines et je vous prie de demander pour moi à Dieu la patience que je vous prêche. Je reçois des nouvelles de Mme de Rocher; elle aussi a ses tribulations.

Adieu, ma fille. Je n’ai pas le temps de me relire. Je dirai la messe pour vous un de ces jours. Tout à vous, ma chère fille, en Notre-Seigneur.

E. D' ALZON.
Notes et post-scriptum
2. Singla, Esprit et du Parc de Locmaria, anciens élèves de l'Assomption. Aimery, fils de la comtesse de Narbonne-Lara, était encore élève de l'Assomption, qu'il quitta en 1854.1. Lc 21, 19.