Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.339

4 oct 1853 Nîmes, PERNET Etienne aa

Il voudrait bien prendre des vacances, mais ne peut le faire. Il lui recommande d’être le saint de la maison de Clichy.

Informations générales
  • T1-339
  • 310
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.339
  • Orig.ms. AC P.S.A.; D'A., T.D. 34, n. 1, p. 31.
Informations détaillées
  • 1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 HUMILITE
    1 PATIENCE
    1 PAUVRETE
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 RECREATIONS DES RELIGIEUX
    1 VOCATION
    2 AMBROISE, PERE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 LAURENT, CHARLES
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 MIREMAN
    3 PARIS
    3 VALENCE
  • AU FRERE ETIENNE PERNET
  • PERNET Etienne aa
  • 4 octobre [1853].
  • 4 oct 1853
  • Nîmes,
La lettre

Mon bien cher enfant,

Vous m’écrivez une bien bonne lettre et je vous en remercie[1]. Il faudrait, en effet, que je puisse prendre quelques vacances; mais si le bon Dieu ne le veut pas, qu’y faire? Toutefois, je me suis encore assez reposé. Je suis allé jusqu’à Valence; puis, le temps que j’ai passé à Mireman m’a été très bon. Somme toute, je vais assez bien. Quand j’irai à Paris, ce ne sera pas pour voir la maison, mais ceux qui sont dedans. Je fais un peu la guerre au P. Ambroise[2], qui en est toujours aux regrets de son cher Clichy. Je comprends qu’il vous regrette, mais regretter une maison!

Que le bon Dieu est admirable! Nous voilà établis dans Paris ou aux portes de Paris, comme il vous plaira. Il faut espérer que Notre-Seigneur nous bénira, mais que de tribulations cet enfantement m’a fait éprouver! Vous avez, mon cher enfant, une belle mission à remplir: le Père Laurent n’a pas le temps d’être le saint de la maison, il faut que ce rôle vous soit dévolu. Offrez-vous à Notre-Seigneur dans la patience, l’impuissance, la pauvreté, l’humilité et l’amour. Oh! mon cher ami, si nous étions des saints!

Dites bien des choses à tous nos Pères et croyez, mon cher enfant, que je vous suis bien dévoué.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Lettre du 18 septembre, écrite après le passage de Germer-Durand à Clichy: <>.
2. Prêtre novice transféré à Nîmes.