Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.371

15 jan 1854 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il vient de célébrer la messe pour sa fête. – Le succès de ses conférences sur les protestants l’oblige à la prudence.

Informations générales
  • T1-371
  • 338
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.371
  • Orig.ms. ACR, AD 9; D'A., T.D.21, n. 194, p. 117.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTION
    1 ASSOMPTIONNISTES
    1 COURS PUBLICS
    1 CRAINTE
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 PROTESTANTISME
    1 PRUDENCE
    1 SALUT DES AMES
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 OLIER, JEAN-JACQUES
    2 SOULAS, ANDRE
    2 VAILHE, SIMEON
  • A LA R. MERE MARIE.EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 15 janvier 1854]. Fête du Saint Nom de Jésus.
  • 15 jan 1854
  • [Nîmes,
La lettre

Je viens de dire la messe pour vous, ma chère fille, et, quoique écrasé de besogne, je veux vous dire que j’ai fait aujourd’hui prier bien du monde à votre intention. Je viens de terminer une retraite et j’ai sur les bras mes fameuses conférences du lundi[2]. Les terreurs de l’évêque me créent d’énormes embarras. Priez pour que je me conduise comme un saint dans une situation très glissante, précisément parce qu’elle est trop belle à certains égards. Je vous expliquerai tout cela à mon prochain voyage. Aujourd’hui, je ne veux que vous dire que je demande à Notre-Seigneur de graver son nom dans votre coeur[3].

L’abbé Soulas est malade, mais je vais avoir un reçu de la supérieure des Soeurs du Bon Secours.

Adieu, et tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Nous rectifions une erreur du P. Vailhé qui date: *16 janvier.*
2. Conférences sur le protestantisme.
3. Au reçu de cette lettre, Mère M.-Eugénie écrit, le 17 janvier, au P. d'Alzon: <>.