Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.386

9 feb 1854 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il joint sa prière à la sienne, à propos de la triste mort d’une personne qui lui était chère.

Informations générales
  • T1-386
  • 350
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.386
  • Orig.ms. ACR, AD 932; D'A., T.D. 21, n. 199, p. 120.
Informations détaillées
  • 1 DEVOTION AUX ANGES GARDIENS
    1 MORT
    1 PAUVRE
    1 PRIERES POUR LES DEFUNTS
    1 SOUFFRANCE
    1 TESTAMENTS
    2 DOULCET, MADAME
    2 FEVAL, MARIE-AIMEE
    3 NIMES
    3 TARASCON
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 9 [février 1854].
  • 9 feb 1854
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Je ne veux pas me coucher sans vous dire combien j’ai pris part à votre tristesse, mais aussi combien je vous remercie de votre si aimable procédé pour les pauvres de Nîmes. Je vais faire prier pour Madame Doulcet[1] ce soir, tous nos enfants ont dû dire leur chapelet pour elle. Vous pourrez faire dire des messes à votre intention pour elle, mais sans ornements noirs s’il est constaté qu’elle s’est tuée. Quoi qu’il en soit, c’est bien triste de tant souffrir au physique et au moral. Dieu vous veut victime de corps et de coeur. Soeur [ Marie]-Aimée, que j’ai vue à Tarascon, se rappelle à votre souvenir[2].

Adieu, ma fille je ne puis vous dire combien je suis touché de votre attention si délicate pour nos pauvres. Je suis allé vite le conter à Monseigneur; j’ai peur d’y avoir mis un peu trop de satisfaction humaine.

Adieu, mes yeux se ferment. Il faut que je charge mon bon ange de vous dire bonsoir.

9 au soir

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans sa lettre du 6 février, Mère M.-Eugénie écrit que<>. En effet, dans son testament, elle offre aux Petites Soeurs des Pauvres une forte somme que Mère M.-Eugénie va leur remettre, mais pour assurer la fondation de Nîmes.
2. Visitandine, qui avait fait un séjour chez les Religieuses de l'Assomption, sur la demande du P. d'Alzon, en 1852.