Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.387

9 feb 1854 Nîmes, ESCURES Comtesse

Il voudrait qu’elle l’aide à éviter un procès dans sa parenté.

Informations générales
  • T1-387
  • 351
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.387
  • Orig.ms. ACR, AN 48; D'A., T.D. 38, n. 48, p. 185.
Informations détaillées
  • 2 ALEYRAC, BARON D'
    2 ALEYRAC, MADAME D'
    2 CHAZELLES, E. DE
    2 COURTOIS, RAYMOND DE
  • A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
  • ESCURES Comtesse
  • 9 février 1854.
  • 9 feb 1854
  • Nîmes,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle de Pélissier
    13, avenue Marbeuf
    Paris.
La lettre

Vous n’aurez qu’un petit mot de moi, chère enfant. Je veux réparer un oubli. La montre de M. E. de Chazelles est entre les mains de M. d’Al[eyrac]; il croit ne devoir la rendre que sur l’autorisation de Madame d’Al[eyrac] par un embrouillement qu’il serait trop long de conter, mais je prierai M. d’Al[eyrac] de me la remettre, si M. de Courtois le désire. Mme d’Al[eyrac] y consent sans difficulté. Enfin, que M. de Courtois ne se tracasse pas, la montre est en lieu de sûreté.

Poussez Mme d’Al[eyrac] et sa soeur à accepter certaines conditions, autrement nous allons avoir un procès des plus scandaleux pour les amis de Mme d’Al[eyrac], et si elle a des amis, elle a aussi de très nombreux jaloux qui battront des mains contre elle, sa soeur, sa mère et ses admirateurs, qui tous seront compromis.

Adieu, je bavarde, et j’ai un tas de lettres à écrire. Tout à vous et un bonsoir et une bénédiction de père.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum