Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.387

11 feb 1854 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il a prié pour le succès de son opération. – Dieu doit vouloir d’elle une grande sainteté puisque, jeune, elle a vécu au milieu de personnes peu chrétiennes. Il lui demande des livres pour ses conférences sur les protestants.

Informations générales
  • T1-387
  • 352
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.387
  • Orig.ms. ACR, AD 933; - D'A., T.D. 21, n. 200, p. 120.
Informations détaillées
  • 1 ACTES MEDICAUX
    1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 EDUCATION
    1 LIVRES
    1 MISERICORDE DE DIEU
    1 PASSION DE JESUS-CHRIST
    1 POLEMIQUE
    1 PRIERES POUR LES DEFUNTS
    1 VOCATION
    2 DOULCET, MADAME
    2 NELATON, AUGUSTE
    3 ANGLETERRE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 11 février 1854.
  • 11 feb 1854
  • Nîmes,
La lettre

Je n’ai pas pu vous écrire hier, ma chère fille, mais j’ai bien fait prier pour vous. J’espère que l’opération est faite en ce moment et qu’elle est bien faite[1]. Je pensais hier que Dieu doit vouloir de vous une bien grande sainteté, puisqu’il a placé votre naissance, votre jeunesse au milieu de personnes si peu chrétiennes, et qu’il vous a pourtant si admirablement préservée. Car enfin la pauvre femme, dont vous pleurez la mort, n’avait pas, je crois, cherché à attirer votre âme du côté de Dieu. Tout cela, ma chère fille, est une grande preuve de ce que Notre-Seigneur a le droit d’attendre de vous. Il faut que vous vous donniez à lui précisément à cause de la manière dont il vous a prise, dans un milieu où tant d’autres songeaient si peu à le servir. J’ai demandé beaucoup de prières pour Mme Doulcet. Que Dieu fasse miséricorde à cette âme, puisqu’elle a été si charitable dans ses dernières dispositions!

Le besoin de faire de la controverse m’oblige à chercher des livres. Si vous pouviez me faire venir d’Angleterre par quelque occasion les ouvrages indiqués dans la note ci-jointe, vous me rendriez un grand service. Décidément je crois que j’irai vous voir dans la première semaine de carême. J’avais encore quelque chose à vous demander, mais je l’oublie en ce moment. Faites-moi donner le plus possible de vos nouvelles.

Adieu, ma chère fille, puisque le bon Dieu vous a clouée, profitez-en pour demander tous les mérites de Jésus crucifié.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 9 février 1854, Mère M.-Eugénie écrivait: <>.