Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.420

30 apr 1854 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

L’union avec les Résurrectionistes. – Comité féminin pour l’oeuvre des petites protestantes. – Rédaction de ses Constitutions. – Pèlerinage à Notre-Dame de Rochefort.

Informations générales
  • T1-420
  • 382
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.420
  • Orig.ms. ACR, AD 24; D'A., T.D. 21, n. 216, p. 129.
Informations détaillées
  • 1 COMITES CATHOLIQUES
    1 CONSTITUTIONS DE 1855
    1 MOIS DE MARIE
    1 NOTRE-DAME DE ROCHEFORT
    1 PATIENCE
    1 PETITES PROTESTANTES
    1 PROJET D'UNION AVEC LES RESURRECTIONNISTES
    1 SUPERIEUR GENERAL
    2 BOYER, MADAME EDOUARD
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 HUBE, JOSEPH
    2 KAJZIEWICZ, JEROME
    2 LESPERUT, MADAME DE
    2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 SABEN MESDEMOISELLES
    2 SIBOUR, LEON-FRANCOIS
    2 SIBOUR, MARIE-DOMINIQUE
    3 ROCHEFORT-DU-GARD
  • A LA R. MERE MARIE--EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 30 avril 1854.
  • 30 apr 1854
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

La proposition de M. Sibour me paraît très avantageuse, je vous engage à en profiter[1]. Je voudrais être auprès de vous, mais si les Polonais ne viennent pas à Paris,je crois bien faire de ne pas aller vous voir tout de suite. Je pense comme vous. Le P. Hubé est le grand obstacle, mais il est supérieur général. Il faut donc prendre patience[2]. Dans dix jours j’aurai la lettre du P. Jérôme, et je vous promets de ne pas y répondre sur le champ[3].

Ce soir, nous avons un petit comité composé de Mmes de Narbonne et Boyer et Mlles Combié et de Régis[4]. Quoique les demoiselles Saben paraissent en ce moment vouloir nous faire faux bond, nous irons de l’avant, et nous allons nous occuper très activement de commencer très petitement. J’espère que tout se réalisera pour le mieux, précisément à cause des obstacles que nous rencontrons.

Je vais m’occuper aussi de parfaire nos petites Constitutions[5], dont les lambeaux sont beaucoup plus nombreux que je ne le croyais. J’aurais beaucoup d’attrait pour diriger Mme de L[espérut][6], mais je me demande si, à la fin, je ne me surchargerais pas. Je laisse la chose à votre décision.

Adieu ma fille. Il me semble bien que je veux devenir très bon, mais le deviendrai-je? Priez un peu pour moi pendant le mois de Marie. Je porterai toutes mes demandes pour vous à Notre-Dame de Rochefort.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
5. La *Règle de l'Assomption* de 1855. .1. M. Sibour, vicaire général de Mgr Sibour, archevêque de Paris, avait offert ses services pour obtenir un bref laudatif à Rome.
2. Le 20 avril, le P. Jérôme avait écrit à Mère M.-Eugénie: <>.
3. C'était l'avis des Résurrectionistes favorables à l'union. 4. Pour l'oeuvre des petites protestantes.
6. Tertiaire de l'Assomption à Paris.