- T1-427
- 390
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.427
- Orig.ms. ACR, AD 29; D'A., T.D. 21, n. 221, p. 131.
- 1 CONSTITUTIONS DE 1855
1 EMBARRAS FINANCIERS
1 MALADIES
1 PROCESSION DU SAINT-SACREMENT
1 SYMPTOMES
2 CART, JEAN-FRANCOIS
2 LAURENT, CHARLES
2 SOUSTELLE
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 NIMES
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 16 mai 1854].
- 16 may 1854
- [Nîmes,
Ma chère fille,
Voici les 200 francs du billet Soustelle. Je vous fais mes excuses de ne pas vous les avoir envoyés plus tôt; mais ce que je veux vous dire bien vite, c’est que je suis un personnage bien maussade, si vous avez pu découvrir que nous ne nous entendions pas bien. Il me semble que je n’ai jamais été plus content de vous, et vous me donnez des remords si mes lettres ont pu vous amener à une autre conclusion.
J’ai le plus grand besoin de Paris(1). Je n’en puis plus, mais voici l’histoire de mes retards:
1° Les affaires d’argent; il fallait trouver des fonds, et je crois en être venu à bout;
2° Puis, quand je suis débarrassé de cette affaire, une seconde se présente, la rougeole qui envahit mes enfants. La maison en regorge. Peut-être cela sera-t-il fini dans quinze jours, mais alors Monseigneur sera parti et il veut que je reste ici pour la Fête-Dieu.
Je voudrais vous écrire plus long, mais je n’en puis plus. Arrivé à un certain point de fatigue, ma main refuse de tracer des mots. Adieu, ma fille.
E. D'ALZON.