Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.435

24 jun 1854 [Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il ira bientôt à Vichy. – Prières pour la religieuse décédée. – Tant que ses parents vivront, on ne peut songer à vendre Nîmes.

Informations générales
  • T1-435
  • 399
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.435
  • Orig.ms. ACR, AD 34; D'A., T.D. 21, n. 230, p. 135.
Informations détaillées
  • 1 CREANCES A PAYER
    1 CURES D'EAUX
    1 NOTRE-DAME DE ROCHEFORT
    1 PRIERES POUR LES DEFUNTS
    1 PROJETS D'UNION
    1 SANTE
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 BARRE, LOUIS
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 DUVAL, MARIE-ROSE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 GOURAUD, HENRI
    2 MORCEL, MARISTE
    2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 REVEILHE, MADAME
    3 LAVAGNAC
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 NIMES, DIOCESE
    3 PARIS
    3 VICHY
  • A LA R. MERE MARIE.EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] [24] juin 1854. samedi
  • 24 jun 1854
  • [Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Me voici à Nîmes, depuis avant-hier soir. J’ai consulté à Montpellier le docteur Barre, un ami de Gouraud. Je pars mardi ou mercredi pour Vichy[2]. J’ai fait prier pour votre petite Soeur. Espérons qu’elle est au ciel. Si sa mort a été aussi belle que vous me le dites, pourquoi Dieu ne lui aurait-il pas fait grâce? Mlle de Régis vous écrira au sujet du couvent des Maristes. Je crois que vous devrez en écrire deux mots au P. Morcel[3]. L’évêque de Nîmes est encore à Vichy, et je vais me faire préparer un appartement par son domestique. Je parlerai des 200 francs de Mme Réveilhe à Mme de Narbonne. Quant à vendre la propriété de Nîmes, il n’y faut pas songer, au moins tant que mes parents vivront, à moins que je ne trouve de quoi payer tous mes créanciers. Ces échanges ne se font pas ici aussi facilement qu’à Paris.

Adieu, ma chère fille. Dès que je serai arrivé à Vichy, je vous écrirai où je loge.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le ms. porte *samedi 23 juin,* mais cette année là, le samedi tombait le 24 juin.
2. Le P. d'Alzon est revenu de Lavagnac à Nîmes le 22 juin et séjourne à Nîmes jusqu'au jeudi 29 juin, date à laquelle il se rend à Vichy pour la cure prescrite, qui durera jusqu'au 25 juillet.
3. Les Pères Maristes étaient bien connus du P. d'Alzon et de Mère M.-Eugénie. Il semble même que l'un et l'autre aient envisagé, en 1853, pour l'écarter ensuite, une union entre les Assomptionistes et les Maristes. En effet, le 24 avril 1853, Mère M.-Eugénie écrivait au P. d'Alzon, après avoir parlé des Résurrectionistes: <>.
Dans le diocèse de Nîmes, le pèlerinage de N.D. de Grâces, à Rochefort, avait été <> (*Revue des bibliothèques paroissiales,* 4 septembre 1852). - La réflexion que fait dans sa lettre le P. d'Alzon, est une réponse à Mère M.-Eugénie qui lui écrit le 19 Juin : <>
C'est le P. Morcel qui conseilla en avril 1849, le jeune Etienne Pernet, venu de chez lui à Paris et se trouvant en pleine détresse, et le présenta en mai à Mère M.-Eugenie comme vocation possible pour le P. d'Alzon. Sur des témoignages oraux incontrôlés, on a souvent fait de ce religieux Mariste un religieux Carme, sans doute à cause de l'orthographe de son nom que l'on peut prendre pour un prénom.