Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.438

2 jul 1854 Vichy, Pavillon Sévigné, ESCURES Comtesse

Son silence l’inquiète. Il doit se résigner à ne rien faire. Il a été plus souffrant. Ses projets pour l’été.

Informations générales
  • T1-438
  • 402
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.438
  • Orig.ms. AN 60; D'A., T.D. 38, n. 60, p. 201.
Informations détaillées
  • 1 ACTES MEDICAUX
    1 CURES D'EAUX
    1 MALADIES
    1 PEUR
    1 REPOS
    3 PARIS
    3 SUISSE
    3 VICHY
  • A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
  • ESCURES Comtesse
  • 2 juillet [ 1854].
  • 2 jul 1854
  • Vichy, Pavillon Sévigné,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle de Pélissier
    13, avenue Marbeuf, près les Champs Elysées
    Paris.
La lettre

Savez-vous, ma bien chère fille, que votre long silence m’inquiète? Il y a un siècle que je n’ai vu de votre écriture; moi, j’étais dans l’impossibilité de tenir la plume. Est-ce qu’il en serait de même de vous? Faites-moi tranquilliser, je vous en prie, car je suis très inquiet. Me voilà à Vichy, dont les eaux me font du bien. Cependant, on me défend tout travail. Il faut que je me résigne à ne rien faire. Apprenez-moi donc ce que vous devenez.

J’ai été encore très souffrant depuis mes dernières lignes. Il a fallu me saigner et me mettre les sangsues. Je serai à Paris, du 20 juillet au 3 août. Si vous êtes en Suisse vers la fin d’août, peut-être irai-je vous voir. Je prie pour vous un peu au hasard, ne sachant pas bien où en est votre âme.

Adieu, ma bien chère Amélie.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum