- T1-440
- 406
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.440
- Orig.ms. ACR, AD 37; D'A., T.D.21, n. 233, p. 136.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
1 FONDATION D'UN INSTITUT RELIGIEUX
1 INTEMPERIES
1 LOI CIVILE
1 MALADIES
1 SYMPTOMES
1 VACANCES
2 PAUL, SAINT
3 NIMES
3 PARIS
3 SEDAN - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- 7 juillet 1854.
- 7 jul 1854
- Vichy,
Je veux vous répondre sur-le-champ, ma chère fille. Les détails que vous me donnez m’intéressent au plus haut point. Ecrivez-moi ainsi beaucoup, si vous le pouvez. N’abusez pourtant pas trop de votre santé, afin qu’elle puisse revenir tout à fait bonne. Je ne puis vous répondre d’ici sur les exigences du recteur, parce qu’il y a eu un règlement nouveau sur les institutions de filles, et que j’ignore ce qu’il abroge et ce qu’il maintient, mais il me paraît difficile que l’on puisse beaucoup vous vexer, sauf pour le brevet. Mais je vous croyais en mesure sur ce point. Nous parlerons du reste à Paris[1].
Moi, j’ai de fort tristes nouvelles. Le choléra est à Nîmes, et les enfants ont été renvoyés chez eux. Je me console par cette parole de saint Paul, qui m’a servi de sujet de méditation ce matin: Deus autem spei repleat vos omni gaudio et pace in credendo, ut abundetis in spe et virtute Spiritus Sancti[2].
Adieu, ma chère fille. Tout à vous en Notre-Seigneur.
Ma santé va mieux, quoique j’aie eu hier des vertiges pendant un orage où il y eut du tonnerre. C’était peut-être un effet de l’électricité sur les nerfs.
E. D'ALZON.