Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.441

7 jul 1854 [Vichy, COMBIE_JULIETTE

Tout en se soignant il se place sous l’aile de Dieu – Nouvelles diverses – Elles peuvent lui écrire à Vichy.

Informations générales
  • T1-441
  • 407
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.441
  • Orig. ms. ACR, AN 112; D'A., T.D. 37, n. 2, pp. 80-81.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 CURES D'EAUX
    1 EMPLOI DU TEMPS
    1 ESPERANCE
    1 INTEMPERIES
    1 MALADIES
    1 PARESSE
    1 SAINTETE
    1 SANTE
    1 VACANCES
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 DONEY, JEAN-MARIE
    3 ALLIER, DEPARTEMENT
    3 LUCHON
    3 MONTAUBAN
    3 NIMES
    3 SAVOIE
    3 VICHY
  • A MESDEMOISELLES COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • le 7 juillet 1854].
  • 7 jul 1854
  • [Vichy,
La lettre

Mes chères enfants,

Je veux vous écrire à toutes deux, puisque je ne puis écrire à chacune de vous en particulier. Nous voilà les uns et les autres obligés à des soins, que nous pouvons rendre méritoires[1]. Pour moi, tout en buvant et me baignant tant que je puis, je tâche d’employer mon oisiveté forcée à me placer, autant que possible, sous l’aile de Dieu. Les eaux de Vichy seraient agréables, si nous n’avions pas de pluies permanentes qui empêchent de se promener. Il faut en prendre son parti et rester chez soi. La campagne autrement est superbe et d’une fraîcheur qui attriste.

Quant à moi, mes premiers jours ont été assez bien remplis. L’évêque de Nîmes était ici; il est parti hier. L’évêque de Montauban me reste jusqu’à mardi; après quoi, je ne sais pas avec qui je vivrai. Voilà le choléra à Nîmes. S’il y augmente, peut- être faudra-t-il que j’y retourne; sinon, comme ma maison est en vacances, peut-être irai-je faire un tour en Savoie. Il faut absolument que je me guérisse pour être, si Dieu le veut, encore capable de quelque chose.

Ecrivez-moi souvent, je vous en prie. Mes réponses seront courtes, mais croyez bien, mes chères enfants, que mon coeur est souvent avec vous. Adieu. Donnez-moi beaucoup de nouvelles de votre santé et de votre sainteté. Vous savez qu’en soignant l’une il ne faut pas négliger l’autre. Vous pouvez m’écrire, avec mon titre de grand vicaire, à Vichy, Allier, et les lettres me parviendront toujours. Je suis ici: encore pour quinze jours au moins.

Adieu, encore une fois. On ne voudrait jamais vous quitter.

Vichy, 7 juillet 54.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum