- T1-450
- 418
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.450
- Orig.ms. AC R.A., D'A., T.D. 35, n. 4, p. 23.
- 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
1 APOSTOLAT
1 COLLEGE DE CLICHY
1 COLLEGE DE NIMES
1 DESSEIN DE SALUT DE DIEU
1 DIVIN MAITRE
1 DIVINITE DE JESUS-CHRIST
1 EFFORT
1 EMBARRAS FINANCIERS
1 GLOIRE DE DIEU
1 HUMANITE DE JESUS-CHRIST
1 HUMILITE DE JESUS-CHRIST
1 HUMILITE FONDEMENT DE VIE SPIRITUELLE
1 PASSION DE JESUS-CHRIST
1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
1 REFORME DU CARACTERE
1 SALUT DES AMES
1 SANTE
1 SATAN
2 COMBIE, JULIETTE
2 VENTURA, GIOACCHINO
3 LUCHON - A MADEMOISELLE LOUISE COMBIE
- COMBIE_MARIE-Catherine ra
- le 18 juillet 1854].
- 18 jul 1854
- [Vichy,
Louise,
Je veux dire aussi un mot à ma chère Louise et la conjurer de prendre, avant de quitter Luchon, deux grandes résolutions. La première, en se soignant raisonnablement, parce qu’elle ne s’appartient plus à elle-même mais à Dieu, qui peut vouloir l’employer à autre chose qu’à ce qu’elle croit. Et comment serait-elle bonne à aucune oeuvre, si elle se rend malade? La seconde résolution est qu’elle doit assouplir son caractère, qui a d’admirables ressources, à condition qu’elle en fera non ce qu’elle veut, mais ce que Dieu veut. Il me tarde bien de vous revoir, mon enfant, mais ce que Notre-Seigneur arrange pour nous est encore préférable à tous nos désirs. Priez notre bon Maître pour une affaire qui me préoccupe assez, afin que, quel qu’en soit le dénouement, la gloire de Dieu, le bien des âmes et ma sanctification puissent en résulter[1].
Je loge avec le P. Ventura, et, hier, à déjeuner, il me fit une belle réflexion que je veux vous dire. Le démon ne savait pas que Jésus-Christ fût Dieu. Pour le tenter une dernière fois, il le fit flageller et couronner d’épines, disant: [[S’il est homme, il n’y résistera pas; s’il est Dieu, il n’acceptera pas cette humiliation]]. Or Jésus-Christ ni ne se plaignit, ni ne fit de miracle, et le démon fut vaincu par l’humilité. Ah! Louise, que de fois nous vaincrions le diable, si nous étions moins orgueilleux!
Adieu. Je n’ai pas le temps de me relire. Je vous bénis toutes deux.