Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.453

24 jul 1854 Vichy, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il quittera Vichy le lendemain, 25 juillet, avec un prêtre ami, l’abbé Barnouin.

Informations générales
  • T1-453
  • 422
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.453
  • Orig.ms. ACR, AD 43; T.D. 21, n. 240, p. 138.
Informations détaillées
  • 1 PETITES PROTESTANTES
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 LAURENT, CHARLES
    3 NIMES
    3 NIMES, EGLISE SAINT-FRANCOIS DE SALES
    3 VICHY
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [24 juillet 1854]. lundi matin
  • 24 jul 1854
  • Vichy,
La lettre

Décidément, je pars demain matin. Je vais bien un peu plus vite que mon médecin ne le voudrait, mais la chaleur qui nous écrase me fait plus de mal, j’en suis sûr, que tous les bains du monde ne peuvent me faire du bien. J’arriverai ou mercredi soir, ou peut-être même mercredi matin; cela dépendra de la chaleur que je dois redouter. J’arrive avec l’abbé Barnouin[1], veuillez le dire au P. Laurent. Je m’adresse à vous, parce que je présume que cette lettre vous arrivera, tandis que lui ou l’un des siens sera à l’Assomption de Chaillot.

Adieu, ma chère fille. Je ne vous dis pas que je me fais une fête de vous revoir, vous le savez bien depuis longtemps. Ainsi, à mercredi soir au plus tard.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. L'abbé Barnouin doit sa vocation au P. d'Alzon, dans le cadre du catéchisme de persévérance donné par lui en la chapelle du collège royal, au début de son ministère à Nîmes. Par la suite, il devint le fondateur de la paroisse de Saint-François de Sales, où se replia l'orphelinat des petites protestantes dont il était l'aumônier. Lorsque le P. d'Alzon reçut les derniers sacrements, l'abbé Barnouin voulut être de ceux qui entourèrent le Père de leur réconfort et de leur prière.