- T1-457
- 426
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.457
- Orig.ms. ACR, AD 946; D'A., T.D. 21, n. 242, p. 139.
- 1 HUMILITE
1 SAINTETE
2 VAILHE, SIMEON - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 5 sept[embre 18]54.
- 5 sep 1854
- [Genève,
Voici quelques lignes pour votre communauté, ma chère fille. Supprimez-les, si vous [les] jugez inutiles.
En pensant beaucoup à vous, je me convaincs de quelques points que je vous recommande. Vous n’êtes pas assez sainte, et l’on sent[2] trop l’absence de sainteté, parce que vous n’êtes pas assez humble. Nous avons beaucoup à acquérir sur ce point[3]. Il faut que nous y travaillions.
Une maison de vos filles ferait admirablement ici. Priez Dieu et son oeuvre se fera par nous, si nous en sommes dignes.
Adieu, ma fille, je vous souhaite l’amour humble de Notre-Seigneur. Je vais assez bien.
E. D'ALZON.2. Le P. Vailhé a transcrit *sait,* mais on peut lire aussi bien *sent.*
3. Dans sa lettre du 9 septembre, Mère M.-Eugénie écrit: <<Vous me dites qu'en pensant à moi vous avez été tout préoccupé de mon peu de sainteté, venant de mon défaut d'humilité. Je vais vous donner beau jeu en vous disant que j'ai été tentée de trouver d'abord que vous étiez bien difficile de n'être pas tout à fait content *<>,* puis vos paroles m'ont cependant mis en disposition de prière et d'un peu de ferveur>>.