Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.481

26 oct 1854 Nîmes, AMOUROUX Adolphe

Qu’il vienne d’abord à Nîmes; ils causeront et pourront ensuite correspondre avec fruit.

Informations générales
  • T1-481
  • 446
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.481
  • Orig. ms. ACR, AN 145; D'A., T.D. 39, n. 4, p. 52.
Informations détaillées
  • 1 ANCIENS ELEVES
    1 IMMACULEE CONCEPTION
    3 NIMES
    3 ROME
  • A MONSIEUR ADOLPHE AMOUROUX
  • AMOUROUX Adolphe
  • le 26 octobre 1854.
  • 26 oct 1854
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Mon bien cher enfant[1],

Et moi aussi, je vous demande, de mon côté, des rapports plus intimes. J’ai toujours eu pour vous beaucoup d’attrait, et, quand vous le voudrez, nous serons au mieux. Mais puisque vous voulez de ce commerce plus mûri, voici ce que je vous demande: c’est que vous veniez passez au moins vingt-quatre heures à l’Assomption. Une conversation de deux ou trois heures avancera beaucoup de choses, et, quand nous nous serons bien entendus l’un et l’autre, il nous sera extrêmement facile de nous écrire sur une foule de sujets, et à moi, de vous faire un peu de bien; ce que je désire cent fois plus que vous ne sauriez le croire.

Ainsi, voilà qui est convenu. Je vous attends. Vous m’écrirez à l’avance, je prendrai mes précautions pour vous réserver du temps, et, Dieu aidant, nous ferons de bonnes affaires. La direction que prend votre esprit est excellente et je serai heureux, au-delà de ce que je puis dire, de vous y soutenir.

Adieu, mon cher enfant. Tout à vous avec un coeur tout dévoué.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Ancien élève de l'Assomption (1850-1852).