Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.499

17 dec 1854 Nîmes, RA_PARIS

Voeux de Noël: les cinq vertus qui rayonnent de la crèche: pauvreté, obéissance, humilité, simplicité, charité.

Informations générales
  • T1-499
  • 461
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.499
  • Orig.ms. ACR, AD 973; D'A.T.D. 21, n. 269, p. 155.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DE JESUS-CHRIST POUR LES HOMMES
    1 ANEANTISSEMENT DE JESUS-CHRIST
    1 CRECHE DE JESUS-CHRIST
    1 GLOIRE DE DIEU
    1 HUMILITE DE JESUS-CHRIST
    1 LUTTE CONTRE LE MONDE
    1 MERE DE DIEU
    1 NATIVITE
    1 NOEL
    1 OBEISSANCE DE JESUS-CHRIST
    1 PAUVRETE DE JESUS-CHRIST
    1 SALUT DU GENRE HUMAIN
    1 SIMPLICITE
    1 VERTUS DE JESUS-CHRIST
    3 BETHLEEM
  • AUX RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION A PARIS
  • RA_PARIS
  • le 17 décembre 1854.
  • 17 dec 1854
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Mes chères filles,

Je veux vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël et je m’y prends un peu à l’avance, parce que je ne sais si plus tard je le pourrai. Je vous souhaite en même temps cinq vertus, qui me semblent comme les principaux rayons qui jaillissent de Jésus naissant, dans l’humilité de sa manifestation. Il veut naître dans une crèche pour nous prêcher la pauvreté; il se laisse emmailloter par sa mère, porter, retourner en tous les sens pour nous apprendre l’obéissance. Marie le met au monde dans une étable, après avoir vu se fermer sur elle toutes les portes de Bethléhem: excellente leçon de l’acceptation du mépris des hommes. Qu’y a-t-il de plus simple qu’un enfant? Je vous souhaite de le devenir comme Jésus au berceau. Pourquoi apparaît-il au monde? Par amour pour la gloire de son Père et le salut des hommes. Telle est la sublime leçon de charité qu’il donne à son premier instant.

Pauvreté, obéissance, amour du mépris, simplicité, charité, vertus que je trouve autour de la crèche du Sauveur et que je vous souhaite au fond de vos coeurs, si vous voulez en faire le berceau de Jésus naissant.

Cette pensée m’a frappé. Il me semble que Notre-Seigneur me la donnait plus particulièrement pour vous. Quoique l’on pût la développer, je pense qu’avec vous il suffit d’indiquer les choses. Soyez donc, mes chères Soeurs, pauvres, obéissantes, prêtes à tout mépris, simples et très charitables, ou, si vous aimez mieux, pleines de la charité de Notre-Seigneur.

Voilà, mes chères Soeurs, ce que votre père vous envoie pour ses souhaits de Noël, en vous priant de le présenter lui-même au saint Enfant Jésus.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum