Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.511

1 jan 1855 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Un mot de compassion et un souhait: donner à la communauté un esprit de plus en plus religieux, ce qu’il voudrait faire pour les siens.

Informations générales
  • T1-511
  • 468
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.511
  • Orig. ms. ACR, AD 977; D'A., T.D. 21, n. 273, p. 157.
Informations détaillées
  • 1 EPREUVES
    1 FOI
    1 HUMILITE
    1 LUTTE CONTRE LA TENTATION
    1 NOTRE-DAME DE ROCHEFORT
    1 PRATIQUE DE L'OBEISSANCE
    1 VIE RELIGIEUSE
    1 VIE SPIRITUELLE
    2 ABRAHAM
    2 ELIE, PROPHETE
    2 FRANCHESSIN, ERNEST DE
    2 LERICHEAUME, MARIE-ESPERANCE
    2 MOISE
    2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 1er janvier 1855.
  • 1 jan 1855
  • [Nîmes,
La lettre

Quoique je ne me porte pas très bien aujourd’hui, je voudrais que vous comprissiez, par ces quelques lignes, toute la part que je prends à vos peines, pour lesquelles j’ai bien prié ce matin[1]. J’ai réfléchi à ce que vous me dites de Soeur Th[érèse]-Em[manuel], je suis convaincu qu’il faut la placer toujours sur le terrain de la foi, de l’humilité et de l’obéissance; ce sont là de grandes pierres de touche entre vos mains. Si j’ai à faire quelque souhait pour vous, ma fille, c’est que vous donniez toujours quelque chose de plus religieux à votre communauté. Peut-être ce qui me fait dire cela, c’est que je voudrais bien pousser les miens de ce côté[2].

Adieu, ma fille. Ces quelques lignes ne sont qu’un petit signe que je prie pour vous et que je conjure Notre-Seigneur de vous faire trouver le bien dans vos tentations.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Parmi les peines de Mère M.-Eugénie, il y a la mort d'une de ses religieuses, Sr Marie-Espérance, une incompréhension passagère avec Soeur Thérèse-Emmanuel, un procès en cours pour la succession de son oncle, M. de Franchessin, des bâtisses à réaliser en pleine année scolaire, sans parler de <>. (Lettre du 28 décembre 1854).
2. Ce même jour, le P. d'Alzon écrivait dans son cahier *d'impressions* personnelles:
<<Je n'ai jamais commencé d'année plus sérieusement que cette année-ci. Sera- ce la dernière? Je veux recommencer une vie de religieux. Je veux détruire en moi tout ce qui déplaît à Notre-Seigneur. Je veux ne vivre que pour lui.
<>.
Le 8 janvier, à propos de sa santé, il écrit:
<>. Et dans ce cas il s'engage, s'il est complète ment guéri d'ici à Pâques, à aller en pèlerinage à Notre-Dame de Rochefort entre Pâques et la Pentecôte.