Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.520

10 feb 1855 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il lui semble devenir meilleur sur deux points: plus sérieux, plus affectueux.

Informations générales
  • T1-520
  • 476
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.520
  • Orig.ms. ACR, AD 985; D'A., T.D. 21, n. 281, p. 162.
Informations détaillées
  • 1 GRAVITE
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 REFORME DU CARACTERE
    1 REFORME DU COEUR
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    3 MARSEILLE
    3 ROME
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 10 février 1855.
  • 10 feb 1855
  • Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Il me semble que le bon Dieu me pousse à devenir meilleur et je me hâte de vous le dire. Il me semble que Dieu me saisit par deux points importants dans ma nature: il me reproche mes amusements dans les choses sérieuses, il me fait comprendre quel sérieux doit se trouver dans tout mon être. Il me semble étonnamment transformer mes affections. Je vous dis tout ceci sans le développer. Priez beaucoup pour moi. Il me semble que vous seriez un peu plus contente de votre pauvre père, si vous pouviez le revoir. Savez-vous que mon coeur tient plus que je ne le croyais à votre approbation? [1]

Je compte partir pour Rome le second lundi de carême. C’est ce jour-là que je voudrais m’embarquer à Marseille. Dieu semble me ménager cinq ou six excellents sujets. S’il en était ainsi et si vous pouviez me donner, vous aussi, quelques hommes, je me dévouerais un an à la vie du noviciat. Oh! que je voudrais avoir quelques hommes!

Mlle de Pélissier vous a-t-elle fait parvenir ce qu’elle avait promis? Que je voudrais que mes prières vous fissent quelque bien!

Tout à vous, mon enfant, du fond du coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 17 février, Mère M.-Eugénie répond à cette interrogation: <>.