Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.536

17 apr 1855 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le choix de Mgr Gerbert lui plairait, mais il ne s’en mêlera pas. – Affaires d’argent. – Mort de l’abbé Goubier.

Informations générales
  • T1-536
  • 494
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.536
  • Orig. ms. ACR, AD 996; D'A., T.D. 21, n. 292, p. 167.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLICITE
    1 DONS EN ARGENT
    2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
    2 GERBET, PHILIPPE-OLYMPE
    2 GOUBIER, VITAL-GUSTAVE
    3 NIMES, EGLISE SAINTE-PERPETUE
    3 NIMES, EVECHE
    3 VALBONNE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 17 avril 1855.
  • 17 apr 1855
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

J’arrive de Valbonne et je tiens à vous répondre immédiatement. L’affaire de Mgr Gerbet me paraîtrait très heureuse[1]. Après bien des réflexions, je crois bien faire de ne pas m’en mêler. Vous verrez qu’on nous donnera un de nos amis, et puis nous nous en mordrons les doigts.

Voilà je ne sais combien de dérangements qui m’empêchent de finir cette lettre, et, de plus, une note. Si au lieu de 50.000 francs, on voulait donner 150.000 francs, je crois qu’il y aurait un magnifique placement à faire, plus une très belle prime.

Adieu, ma fille. Votre largesse de coeur me va admirablement[2]. Moi, je l’ai tout épanoui pour vous.

M. l’abbé Goubier a été enterré hier matin[3].

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans sa lettre du 11 avril, Mère M.-Eugénie informait le P. d'Alzon qu'elle tenait de du Lac que Mgr Gerbet, évêque nommé à Perpignan, le 19 décembre 1853, pourrait être déplacé et qu'on pouvait penser à lui pour Nîmes. <>.
2. <>.
3. Vital Gustave Goubier,curé de la paroisse Sainte-Perpétue, de 1839 à 1855. Dans un essai historique sur cette antique paroisse de Nîmes (Nîmes, 1964), nous lisons: <<Dès 1839, Sainte-Perpétue devint pour jamais le quartier général de Goubier et de d'Alzon. En substance, le même pro gramme sur des chemins différents: <>. Il fallait que Goubier fût promu pasteur de Sainte-Perpétue, pour que d'Alzon puisse à l'aise y établir sa demeure [...] Leur amitié fut optimiste, joyeuse, infrangible. Cinq ans les séparaient dans le temps; ils eurent toujours la même jeunesse en Dieu>>.