Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.557

7 jun 1855 [Rome, COMBIE_MARIE-Catherine ra

Il compatit à ses souffrances et se préoccupe de sa sanctification.

Informations générales
  • T1-557
  • 514
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.557
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 6, p. 25.
Informations détaillées
  • 1 EPREUVES
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 COMBIE, JULIETTE
    3 FRANCE
  • A MADEMOISELLE LOUISE COMBIE
  • COMBIE_MARIE-Catherine ra
  • le 7 juin 1855].
  • 7 jun 1855
  • [Rome,
La lettre

Juliette m’écrivait l’autre jour que vous étiez souffrante, ma chère fille. Je ne puis vous dire combien j’en suis peiné. Je demande bien à Notre-Seigneur que toutes ces douleurs vous servent pour là-haut et que chaque élancement de votre tête, chaque crampe de ce pauvre estomac soit comme un rayon de plus qui s’ajoute, un jour, à la belle couronne blanche de ma chère fille.

Quand cette lettre vous arrivera, je serai probablement en France ou sur le point d’y aborder. Mon enfant, je veux vous dire, même avant de vous revoir, quelle profonde impression j’éprouve, quand je réfléchis devant Dieu à toutes les vertus que je dois vous aider à acquérir. Ce m’est un remords de ne pas vous aider assez, et, quoiqu’il me semble avoir une bien bonne envie de vous voir devenir un séraphin, je me demande bien souvent si je fais ce qu’il faut. Vous m’y aiderez, mon enfant, et Dieu sera content de nous.

Tout à vous, ma chère Louise, et à Juliette en Notre-Seigneur.

Rome, 7 juin 55.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum