Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.561

23 jun 1855 [Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il est prêt à recevoir la mère et les deux enfants recommandés. – Les demoiselles Combié et Mlle Fabre vont à Paris. – Lui-même ira prendre les eaux et viendra à Paris si l’évêque ne meurt pas.

Informations générales
  • T1-561
  • 519
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.561
  • Orig.ms. ACR, AD 1012; D'A., T.D. 21, n. 308, p. 174.
Informations détaillées
  • 1 CURES D'EAUX
    1 ORPHELINS
    1 PETITES PROTESTANTES
    1 REFUGE LE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 FRANCHESSIN, ERNEST DE
    2 GAY, CHARLES-LOUIS
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 23 juin [18]55.
  • 23 jun 1855
  • [Nîmes
La lettre

Puisqu’il semble que le bon Dieu ne veut pas que je vous aide autrement, j’ai un si sérieux désir de vous être bon à quelque chose, que, même avant d’avoir reçu votre lettre, j’étais allé chez les demoiselles Combié parler de vos deux orphelines, et au Refuge où l’on est disposé à prendre la mère. Tâchez de faire quelque chose pour la mère surtout; quant aux enfants, vous donnerez ce que vous voudrez, rien si vous voulez.

Les demoiselles Combié vont à Paris, vers le 15 juillet, avec Mlle Fabre. Celle-ci vous demandera de passer huit jours chez vous. La cadette des demoiselles Combié, celle à qui j’avais pensé pour votre frère, vous viendra peut-être avant l’aînée, quoiqu’elle ait grand peur de vous.

Voici mes projets. Si l’évêque n’est pas trop mal, j’irai le 9 juillet prendre les eaux; sinon, je prendrai huit jours et j’irai vous voir. Si je prends les eaux, j’irai à Paris vers le 20 août, à moins que l’évêque ne meure, et, dans ce cas, je quitte les eaux pour venir à Nîmes et puis à Paris. L’affaire de la vente se présente toujours assez bien. M. de Cabrières nous vient décidément ce soir ou après-demain.

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

Si M. G[ay] nous est bon, Dieu nous le donnera. Mercredi, je dirai la messe pour M. de Franch[essin].

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum