Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.564

14 jul 1855 Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il a renoncé aux eaux et irait à Paris. – Il est heureux du mariage de son frère. – Il lui recommande plus particulièrement Mlle Fabre.

Informations générales
  • T1-564
  • 523
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.564
  • Orig. ms. ACR, AD 1016; D'A., T.D. 21, n. 312, p. 175.
Informations détaillées
  • 1 CURES D'EAUX
    1 EXAMEN DES JEUNES PRETRES
    1 FONDATION D'UN INSTITUT RELIGIEUX
    1 IMAGINATION
    1 MARIAGE
    1 OUBLI DE SOI
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 VIE RELIGIEUSE
    2 ALZON, HENRI D'
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 GAY, CHARLES-LOUIS
    2 MILLERET, LOUIS
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 14 juillet [18]55.
  • 14 jul 1855
  • Lavagnac,
La lettre

Ma chère fille,

Je suis pour deux ou trois jours ici et je viens vous prier de me dire si, supposé que la santé de l’évêque me le permette, en partant le 23 de Nîmes pour arriver le 24 au matin, je pourrais encore voir M. Gay. J’ai renoncé à aller prendre les eaux, mais à moins d’une absolue impossibilité, je ferai la course de Paris, si vous la jugez utile. Je ne puis partir d’ici avant le 23, à cause d’une bénédiction d’église, et je ne ferai que toucher barre[1].

Ce que vous me dites du mariage de votre frère et de ses heureuses suites me comble de joie. Certes, vous avez bien raison de vous en occuper et de l’aider à développer en lui ses bonnes dispositions.

Voilà les demoiselles Combié et Joséphine Fabre partant pour Paris. Cette dernière vous demandera de lui laisser faire une retraite. Je vous conjure de la recevoir, de la laisser calmer son imagination. Jamais elle ne sera religieuse, mais elle pourra vous être très utile pour préparer la fondation de Nîmes. Avec peu d’esprit, elle a beaucoup de bon sens, un dévouement à toute épreuve. Si Soeur M.-Emmanuel peut lui donner du temps, elle lui fera du bien[2]. J’agis toujours comme si vous deviez être dans un an, dans six mois peut-être, à Nîmes.

Je vais mieux quoique j’aie été fatigué des examens des jeunes prêtres et du jour de la première communion. Mon père entre dans ma chambre, je vous laisse. Adieu.

EMMANUEL.
Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon quittera Nîmes le 23 juillet pour Paris, d'où il reviendra le 1er août.
2. Soeur M.-Emmanuel d'Everlange était d'origine nîmoise.
3. Signature fort rare du P. d'Alzon; c'est ainsi qu'il signait ses lettres à ses soeurs; ayant fait de même au terme d'une lettre à Mlle de Pélissier, il s'en était excusé.(*Lettre* 247).