Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.567

18 jul 1855 [Nîmes, ESCURES Comtesse

Puisqu’elle se trouve à Paris, ils pourront se revoir, si du moins il y va.

Informations générales
  • T1-567
  • 526
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.567
  • Orig. ms. ACR, AN 67; D'A., T.D. 38, n. 67, p. 207.
Informations détaillées
  • 2 CAMILLE DE LELLIS, SAINT
    3 NORMANDIE
    3 PARIS
  • A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
  • ESCURES Comtesse
  • le] 18 juillet [18]55.
  • 18 jul 1855
  • [Nîmes,
  • Mademoiselle de Pélissier
    13, avenue Marbeuf, près les Champs Elysées
    Paris.
La lettre

J’ai reçu votre lettre ce matin, ma chère Amélie, et je veux que la journée ne se passe pas, sans que je vous réponde. Je vous croyais en Normandie, quand, il y a quatre ou cinq jours, je fus tout surpris d’apprendre par Camille que vous étiez encore à Paris. A propos de Camille, veuillez lui dire que j’ai dit ce matin la messe pour elle: c’est saint Camille de Lellis.

Pour vous, ma bonne fille, vous êtes un peu dévoyée. Cela ne me surprend pas; trop de gens qui vous aiment pensent de vous diversement. Je ne serai sûr d’aller à Paris que quand j’y serai, mais si je n’y suis pas mercredi matin, je n’irai pas[1]. Croyez, ma fille, qu’il a un coin de mon coeur, où je vous ai logée et d’où rien ne vous délogera, quoi que vous fassiez. Je ne puis me relire.

Adieu. Je vous bénis avec un coeur d’ami et de père.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 13 juillet, Mère M.-Eugénie écrivait: <>.