- T1-569
- 528
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.569
- Orig. ms. ACR, AD 1018; D'A., T.D. 21, n. 314, p. 177.
- 1 REFORME DU COEUR
2 BEILING, MARIE-LOUISE
2 GAY, CHARLES-LOUIS
2 LAURENT, CHARLES
2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 PARIS
3 SEDAN - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 19 juillet [18]55.
- 19 jul 1855
- [Nîmes,
Ma chère fille,
Partirai-je, ne partirai-je pas? Dieu seul le sait. Cependant, je crois bien partir, et, dans ce cas, vous arriver mardi ou mercredi matin. Mais je suis à me demander: Faut-il faire cette course pour quatre jours? Si j’ai la certitude que je pourrai causer avec M. Gay, je pars. Je meurs bien un peu d’envie de vous voir, mais il me semble que c’est plus un plaisir qu’une utilité et je sacrifie mon plaisir. La fin d’une de vos dernières lettres me donne bien un peu à réfléchir, mais il me semble toujours que je ne suis pas aussi bon que vous le croyez[1]. Je prie bien pour Soeur Marie-Louise.
Adieu, ma fille. Quand n’aurons-nous plus de distance à franchir pour nous rencontrer? J’aime bien M. N[anquette], d’après ce que vous me dites[2]. Adieu, encore une fois. Décidez vous-même si je dois aller à Paris.
2. Dans sa lettre du 13 juillet, Mère M.-Eugénie écrivait:<