Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.570

20 jul 1855 [Nîmes, COMBIE_MARIE-Catherine ra

Il est avec elle de pensée et de coeur. – Il ne sait s’il la verra à Paris. – Qu’elle-même et sa soeur écoutent la voix intérieure qui les pousse vers Notre-Seigneur.

Informations générales
  • T1-570
  • 530
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.570
  • Orig. ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 7, p. 25.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 ANGE GARDIEN
    1 APOSTOLAT DES RELIGIEUX
    1 DIVIN MAITRE
    1 PAIX DE L'AME
    1 RENOUVELLEMENT
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MAURICE
    2 REGIS, EULALIE DE
    3 PARIS
  • A MADEMOISELLE LOUISE COMBIE
  • COMBIE_MARIE-Catherine ra
  • le 20 juillet 1855 vers].
  • 20 jul 1855
  • [Nîmes,
  • *Pour Louise*
La lettre

Merci de vos quelques mots, ma fille et ma petite Soeur[1]. Je vous suis de la pensée, du coeur surtout. Je présume que vous êtes en ce moment à Chaillot et je vous y envoie mon ange gardien pour vous recommander la dilatation de coeur. Vous en avez le plus grand besoin. Profitez de votre voyage. Tout est nouveau pour vous; eh bien! prenez une sainteté nouvelle, et, s’il est possible, un coeur nouveau dans les choses du bon Dieu.

Je ne puis vous dire si je vous verrai à Paris. Je suis très pressé par mes vacances ici, très préoccupé de la santé de l’évêque. Enfin, s’il faut attendre au 15 août, nous tâcherons de faire la volonté de Dieu. Veuillez offrir mes hommages à Monsieur votre frère, si vous lui dites que je vous écris. J’ai oublié de dire à Juliette que ses enfants ont un peu de bobo, ce qui ne les a pas empêchées d’aller aujourd’hui chez Mlle de Régis.

Adieu, ma bonne enfant. Tout à vous en Notre-Seigneur.

Et comme il me reste un peu de papier, je veux dire à mes deux filles que je les conjure d’écouter la voix intérieure qui les pousse vers Notre-Seigneur. Chacune, mes bonnes enfants, vous avez vos nuances, mais il n’en est pas moins vrai que toutes ces variétés se confondent dans l’unité du coeur de notre bon Maître, où je vous donne rendez-vous.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1.Louise est tertiaire et quasi postulante.