Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.573

6 aug 1855 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

On s’attend à la mort de l’évêque. – Arrivée probable d’une jeune protestante à Paris.

Informations générales
  • T1-573
  • 534
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.573
  • Orig.ms. ACR, AD 1021; D'A., T.D. 21, n. 317, p. 178.
Informations détaillées
  • 1 MALADIES
    1 SALUT DES AMES
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le [le 6 août vers] 185[5].
  • 6 aug 1855
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Conservons, avec la grâce de Dieu, ce que nous avons fait pendant mon dernier voyage, mais ne m’en voulez pas si je suis muet ces jours-ci. L’évêque n’en a pas pour vingt-quatre heures. Hier, le médecin ne pensait pas qu’il pût passer la nuit[2]. Il est possible qu’il vous arrive comme une bombe une jeune personne de dix-neuf ans, appartenant à une des premières familles protestantes de Nîmes; elle a déclaré vouloir se faire catholique. Ses parents lui font toutes les scènes imaginables. Si elle vous arrive, bien entendu, je m’arrangerai pour que vous ne soyez pas compromise.

Adieu, ma fille.

Je ne vous dis pas assez toute la joie que m’a causée votre lettre[3].

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 6 août, tout le monde s'attendait à la mort de l'évêque; il se remit encore et ne mourut que le 12.(non le *13,* comme on l'a écrit. Cf. *Registre d'état civil* à Nîmes).
2. Le P. d'Alzon demeurait au chevet de son évêque et Mère M.-Eugénie s'en inquiétait pour la santé du Père (lettre du 12 août).
3. Mère M.-Eugénie écrivait le 3 août: <>.