- T1-584
- 538
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.584
- Orig. ms. ACR, AD 1024; D'A., T.D. 21, n. 320, p. 179.
- 1 BON EXEMPLE
1 CLERGE
1 SCANDALE
1 VERTU DE PAUVRETE
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 CART, JEAN-FRANCOIS
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
2 ROUSSELIER
2 ROUSSELIER, LUCIE
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 20 août 1855.
- 20 aug 1855
- [Nîmes,
Ma chère fille,
Deux mots seulement. Louise C[ombié] vous arrivera du 10 au 15[1]. Son exemple devient contagieux. Mlle de Malbosc vous viendra dans un mois ou deux; elle a déjà donné ses bijoux et distribué son trousseau à de pauvres filles. Mlle Lucie Rousselier, fille d’un de nos conseillers de préfecture, a pris son parti. Elle ne m’en parle pas, quoique je sois son confesseur. Une autre petite personne, qui n’a que seize ans, mais que je crois aussi très sérieuse, demande qu’on lui garde une place. Si vous venez, vous verrez quelle moisson vous aurez.
Voilà mon pauvre évêque enterré. Je viens de faire un mandement pitoyable pour la forme, mais dont je suis assez content pour ce que j’y ai fait passer[2]. Priez pour moi. Dans huit jours, je serai à Paris et nous reprendrons nos conversations. J’ai l’âme navrée de quelques scandales que nous découvrons dans le clergé.
Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E. D'ALZON.2. Son amour pour l'unité de l'Eglise autour du centre commun que le Christ lui a donné.