- T1-588
- 542
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.588
- Orig. ms. ACR, AD 1025; D'A., T.D. 21, n. 321, p. 179.
- 1 PROJETS D'UNION
2 CATTA, ETIENNE ET TONY
2 GUERMONT
2 MOREAU, BASILE
2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
2 PIE IX
3 MANS, LE - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 6 septembre 1855].
- 6 sep 1855
- [Paris,
Ma chère Mère,
Laissons Dieu agir. M. Nanquette au Mans nous aidera[1], vous pour un établissement, moi pour nous unir à M. Moreau[2]. Je ne sais rien de M. Guermont.
Tout vôtre en Notre-Seigneur.
Paris, 6 sept. 55.
E. D'ALZON1. Mgr Jean-Jacques Nanquette (1807-1861), nommé évêque du Mans le 30 août 1855, devait être préconisé le 28 septembre et sacré le 11 novembre en la cathédrale de Reims. Mère M.-Eugénie lui avait offert l'hospitalité pour le temps des formalités à remplir à Paris. <>.
2. Le P. Moreau, prêtre du diocèse du Mans, avait accepté la direction de Frères fondés par un de ses amis, et pour sa part avait établi des Pères et des Soeurs, le tout formant la Congrégation de Sainte-Croix. Cf *Le T.R.P. Basile-Antoine MOREAU* (1789-1873) *et les origines de la Congrégation de Sainte-Croix,* par Etienne et Tonny CATTA, 3 volumes, Paris 1950-1952.
En 1855, la Congrégation de Sainte-Croix comptait: 64 Salvatoristes ou religieux de choeur, 280 Joséphites ou Frères et 120 Marianites ou Soeurs, desservant à eux tous 63 établissements: un collège au Mans, des écoles primaires sur divers points de la France, une colonie agricole, la direction d'écoles primaires dans l'arrondissement d'Alger, des missions au Canada et aux Etats-unis, un orphelinat à la Nouvelle-Orléans, un vicariat apostolique dans le Bengale, deux maisons à Rome. Lors de son voyage à Rome au mois de mai, tandis qu'il cherchait un établissement pour ses religieux étudiants, le P. d'Alzon eut l'occasion de rencontrer le P. Moreau et de voir la position qu'il avait à Rome. Sans doute ont-ils parlé d'union, dans le cadre d'une affiliation plus large à l'ordre des Augustins, selon la suggestion de Pie IX. Mais la proposition venait plutôt du coté du P. Moreau, affronté à de grosses difficultés d'argent.
<>. (*op. cit.,* II, p. 281).
2. Le P. Moreau, prêtre du diocèse du Mans, avait accepté la direction de Frères fondés par un de ses amis, et pour sa part avait établi des Pères et des Soeurs, le tout formant la Congrégation de Sainte-Croix. Cf *Le T.R.P. Basile-Antoine MOREAU* (1789-1873) *et les origines de la Congrégation de Sainte-Croix,* par Etienne et Tonny CATTA, 3 volumes, Paris 1950-1952.
En 1855, la Congrégation de Sainte-Croix comptait: 64 Salvatoristes ou religieux de choeur, 280 Joséphites ou Frères et 120 Marianites ou Soeurs, desservant à eux tous 63 établissements: un collège au Mans, des écoles primaires sur divers points de la France, une colonie agricole, la direction d'écoles primaires dans l'arrondissement d'Alger, des missions au Canada et aux Etats-unis, un orphelinat à la Nouvelle-Orléans, un vicariat apostolique dans le Bengale, deux maisons à Rome. Lors de son voyage à Rome au mois de mai, tandis qu'il cherchait un établissement pour ses religieux étudiants, le P. d'Alzon eut l'occasion de rencontrer le P. Moreau et de voir la position qu'il avait à Rome. Sans doute ont-ils parlé d'union, dans le cadre d'une affiliation plus large à l'ordre des Augustins, selon la suggestion de Pie IX. Mais la proposition venait plutôt du coté du P. Moreau, affronté à de grosses difficultés d'argent.
<>. (*op. cit.,* II, p. 281).