Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.593

13 sep 1855 Paris, FABRE_JOSEPHINE

Mot d’encouragement dans la souffrance. – Il ne peut encore rien dire de la fondation des Religieuses à Nîmes.

Informations générales
  • T1-593
  • 547
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.593
  • Cop. ms. de la destinataire, AO 8, n. 11; D'A., T.D. 39, n. 11, p. 209 bis.
Informations détaillées
  • 1 CONTRARIETES
    1 OUBLI DE SOI
    1 PERSEVERANCE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 VERTU DE FORCE
    1 VIE DE SACRIFICE
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
  • A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
  • FABRE_JOSEPHINE
  • 13 septembre 1855.
  • 13 sep 1855
  • Paris,
La lettre

Ma chère fille,

Je termine demain ma retraite et je veux vous dire que votre dernière lettre m’a fait grand plaisir. J’y vois une âme qui s’arme de courage et qui prend la résolution de se donner généreusement à Dieu. C’est ainsi qu’il faut être. Quelque grandes que soient vos souffrances, vous pouvez les tourner en moyens de devenir une sainte, et je crois que vous prenez le chemin de la devenir. Je ne puis rien vous dire au sujet de la fondation de l’Assomption, je n’ai pas encore vu le nouvel évêque[1]. Je suis un peu souffrant; c’est pour cela que j’abrège.

Adieu, ma bien bonne enfant. Soyez persévérante, malgré vos ennuis. Notre- Seigneur vous en dédommagera. Tout à vous du fond du coeur.

Notes et post-scriptum
1. Mlle Fabre note, dans le texte: (Il s'agit de la fondation des Dames de l'Assomption à Nîmes, après la mort de Mgr Cart).