Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.596

18 sep 1855 [Paris, PLANTIER Mgr

Il s’excuse de n’avoir pas pu le rencontrer lors de son passage à Paris. – Il se félicite de sa nomination pour un diocèse où l’obéissance des prêtres envers leur évêque n’avait pour égale que celle de l’évêque envers le Souverain Pontife.

Informations générales
  • T1-596
  • 550
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.596
  • D'après une copie. ACR, DL 34.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DU PAPE
    1 CATHOLIQUE
    1 GENEROSITE
    1 PREDICATION
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PROTESTANTISME ADVERSAIRE
    1 SANTE
    1 SOUMISSION DES SUJETS
    2 BOUCARUT, JEAN-LOUIS
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    3 NIMES, DIOCESE
    3 PARIS
  • A MONSEIGNEUR PLANTIER, EVEQUE DE NIMES
  • PLANTIER Mgr
  • le 18 septembre 1855].
  • 18 sep 1855
  • [Paris,
La lettre

Monseigneur,

J’ai profondément regretté que ma santé et une retraite que je faisais m’aient empêché de savoir le jour de votre arrivée à Paris et celui de votre départ. Dès que j’ai eu un moment à moi, j’ai cherché à avoir l’honneur de vous voir, je n’ai pu vous rencontrer. Je tenais à vous offrir mes hommages et ceux de mon collègue, M. Boucarut, qu’une indisposition momentanée a peut-être empêché d’avoir l’honneur de vous écrire.

Nous connaissions déjà, Monseigneur, le succès que Dieu donne à votre parole et nous nous félicitons en pensant que vous pourrez l’employer avec les mêmes bénédictions dans un diocèse où votre saint prédécesseur nous avait accoutumés à des prédications apostoliques et fréquentes. Vous trouverez un diocèse où l’obéissance des prêtres envers l’évêque avait été rendue facile parce que l’évêque se glorifiait de prêcher d’exemple par sa soumission filiale aux ordres et à toutes les intentions du Souverain Pontife. Nos catholiques sont ardents et généreux, les protestants ébranlés; avec un champ préparé de la sorte, un apôtre comme vous, Monseigneur, peut arriver avec les meilleures espérances.

Je suis, avec un profond respect, Monseigneur,

votre très humble et obéissant serviteur[1].

Paris, 18 7bre 55.

Notes et post-scriptum
1. Au reçu de cette lettre, Mgr Plantier répond au P. d'Alzon, de Lyon, le 20 septembre: <>. Mgr Plantier suivait, en ces choix, les dispositions testamentaires de son prédécesseur.