Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.602

29 sep 1855 [Paris, COMBIE_JULIETTE

Supérieure du petit groupe, elle doit prendre de chacune de ses compagnes ce qu’elles ont de meilleur, afin de les mieux conduire à Notre-Seigneur dans un climat de franchise et de simplicité. Nouvelles de son frère et de sa soeur.

Informations générales
  • T1-602
  • 555
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.602
  • Orig. ms. ACR, AM 130; D'A., T.D. 37, n. 20, p. 100.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DES AISES
    1 AMOUR DU CHRIST
    1 ANIMATION PAR LE SUPERIEUR
    1 BUT DE L'APOSTOLAT
    1 CRAINTE
    1 DOUCEUR
    1 ENERGIE
    1 ESPRIT DE FRANCHISE A L'ASSOMPTION
    1 EXTENSION DU REGNE DE JESUS-CHRIST
    1 GLOIRE DE DIEU
    1 PARENTE
    1 PERSEVERANCE APOSTOLIQUE
    1 PRUDENCE
    1 SIMPLICITE
    1 VICAIRE GENERAL
    2 CHALVET, SAINTE-HELENE SOEUR
    2 CHASSANIS, CLEMENTINE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 COMBIE, MAURICE
    2 ROUVIER, HELENE
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • le 29 septembre 1855].
  • 29 sep 1855
  • [Paris,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle Juliette Combié
    6, rue de la Maison carrée
    Nîmes Gard.
La lettre

Ma chère fille,

J’ai écrit hier à Mme Sainte-Hélène, à son petit homonyme. Hélène pourra vous dire ce que je lui ai écrit sur son compte, mais elle devra vous remettre la petite note que je lui ai envoyée pour les trois[2]. Il faut absolument que nous tirions bon parti de ces enfants. Votre mission peut se simplifier, si vous vous proposez de leur faire tout le bien possible et si vous les poussez doucement, mais aussi avec énergie; suaviter et fortiter[3]. Il faut attaquer Nîmes par tous les bouts, et vous avez à préparer un petit bataillon qui agisse avec prudence, mais avec persévérance. Communiquez à ces bonnes filles l’amour de Notre-Seigneur, l’esprit de simplicité et de franchise. Prenez d’Hélène un peu plus de grâce, de Clémentine un peu plus d’habileté du commandement. Quant à vous, ma fille, nous tâcherons de marcher aussi unis que possible. Il me semble que vos terreurs n’ont pas de fondement, du moment que vous admettez que cette grande intimité aura pour but, non une plus grande consolation, mais la gloire de Dieu et l’accroissement de son règne.

Vous ai-je dit que je serai forcé d’être q[uel]q[ue] temps grand vicaire? Je ne vous donne pas de nouvelles de Louise. Je l’ai vue hier, mais votre frère vous en portera probablement avant cette lettre. Je lui parle tous les jours et je suis chaque fois plus content d’elle. Je veux aussi (ceci pour vous seule) en tirer tout le parti possible et je crois, en effet, qu’elle sera un jour très utile.

Adieu, mon enfant. A revoir, jeudi[4], vers 4 heures, chez vos petites filles. Je vous envoie une bénédiction du fond du coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La date est donnée par le cachet de la poste, à Paris.
2. Si le P. d'Alzon s'est adressé à Hélène Rouvier, il considère Juliette Combié la supérieure du petit groupe des trois.
4. Jeudi 4 octobre.3. Sg 8, 1.