Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.604

6 oct 1855 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Avance d’argent. – Propositions du P. Moreau. – Inutile de toucher au règlement de l’oeuvre de Saint-François de Sales. – Aumônerie du couvent de Chaillot.

Informations générales
  • T1-604
  • 557
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.604
  • Orig. ms. ACR, AD 1030; D'A., T.D. 21, n. 326, p. 181.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 AUMONIER
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 INFIRMERIE
    1 PETITES PROTESTANTES
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 RELIGIEUSES
    2 BOLZE, MARIE DE L'ANNONCIATION
    2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
    2 BOLZE, SIMEON
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 EVERLANGE, PIERRE-EMILE-LEON D'
    2 FREDRO, JOSEPH-PROSPER
    2 MOREAU, BASILE
    2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SEMPE, ABBE
    3 PARIS, CHAILLOT
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le [6 octobre 1855] samedi.
  • 6 oct 1855
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

On va tâcher de mettre à votre disposition tout l’argent dont on peut disposer; j’ai donné des ordres au Fr. Hippolyte[1]. M. Moreau m’a écrit avec effusion; il veut la réunion. Il ne faut pas trop se hâter. Au mois de janvier, j’irai voir M. Nanquette et nous traiterons cette affaire[2].

Ma phrase est meilleure que la vôtre[3]. Nous ne prenons pas les petits protestants repoussés par leurs parents, mais ceux que leurs parents nous confient. Je connais l’oeuvre de Saint-Joseph à Paris[4]; c’est très bien, mais cela ne suffit pas.

J’ai assez souffert de mes dents, hier. Ayez confiance pour vos affaires d’argent. Je prie bien pour cela. Louise Bolze va à Paris avec son père et sa soeur. J’attends l’abbé d’Everlange d’un moment à l’autre, je ne fermerai cette lettre qu’après l’avoir vu. Je vais proposer à M. Moreau de nous envoyer deux de ses religieuses pour l’infirmerie.

Je viens de voir l’abbé d’Everlange, c’est une vraie poule mouillée. Il est pour le quart d’heure attaché à sa paroisse. Prenez, vous, M. Frédro[5], dont l’abbé de Cabrières fait un éloge mirobolant, et tâchez de nous avoir l’abbé Sempé. M. Bolze, qui part demain, vous portera le peu que nous pouvons vous remettre en fait d’argent.

Adieu, ma fille. Tout à vous.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Pour l'achat de la Thuilerie, écrivait le 4 octobre Mère M.-Eugénie, <>.
2. Allusion aux pourparlers engagés avec les Pères de Sainte-Croix du Mans, pour l'union des deux Congrégations. Le 2 octobre, le P. Moreau écrivait au P. d'Alzon: <>.
3. Il s'agissait d'améliorer par une modification dans le texte, au jugement de Mère M.-Eugénie, le règlement de l'oeuvre de Saint-François de Sales (Cf. Lettres du 4 et 10 octobre),
4. Association de charité pour donner asile aux converties anglaises.
5. Le ms porte: M. *de* Fredro; Mère M.-Eugénie écrit: M. Fredro. L'abbé Fredro et l'abbé Sempé avaient été proposés à Mère M.-Eugénie pour être l'aumônier de leur couvent à Paris, mais il semble que le P. d'Alzon, d'accord avec la Mère, ait pensé à l'abbé d'Everlange (Lettre de la Mère, du 4 octobre).