Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.613

2 nov 1855 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Mot de recommandation pour le P. Champeau.

Informations générales
  • T1-613
  • 565
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.613
  • Cop. ms. du P. Vailhé, ACR, AD 1033; D'A., T.D. 21, n. 239, p. 182. - L'orig. a été perdu (P. Vailhé).
Informations détaillées
  • 1 PROJET D'UNION AVEC LES ERMITES DE SAINT-AUGUSTIN
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 CHAMPEAU, LOUIS-DOMINIQUE
    2 DROUELLE, VICTOR
    2 GUERANGER, PROSPER
    2 JANDEL, VINCENT
    2 LACORDAIRE, HENRI
    2 MERODE, XAVIER DE
    2 MOREAU, BASILE
    2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PIE IX
    2 WISEMAN, NICOLAS
    3 MANS, LE
    3 NIMES
    3 ROME, EGLISE SAINTE-BRIGITTE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 2 novembre 1855.
  • 2 nov 1855
  • [Nîmes,
La lettre

Ma Révérende Mère,

Le P. Champeau, qui vous remettra ces quelques lignes, est l’assistant général du P. Moreau; il vient de Nîmes. J’ai longuement causé avec lui. Il croit que nous nous entendrons très bien. C’est vous dire comment je désire que vous le receviez[1].

Vos filles vont bien.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. Mère M.-Eugénie, de retour à Paris, après avoir conduit ses filles à Nîmes, répond le 4 novembre: <>.
De son côté, le P. Drouelle, procureur général du P. Moreau, accueillait, le 3 novembre, en son couvent de Sainte-Brigitte, place Farnèse, les quatre religieux étudiants envoyés à Rome par le P. d'Alzon. Peu après, il recevait de son confrère, le P. Champeau, une lettre écrite à son retour à Sainte Croix du Mans et datée du 5 novembre, dans laquelle il relatait sa visite à Nîmes et à Paris et parlait des intentions du P. d'Alzon relatives à l'union de Sainte- Croix et de l'Assomption, dans le cadre d'une union plus large avec l'Ordre des Augustins, selon le désir même de Pie IX.
< < < <>. (Archives Sainte-Croix).
Ainsi nous avons dans cette lettre la confirmation que le P. d'Alzon tient du Pape lui-même l'idée d'unir l'Assomption à l'ordre de saint Augustin, et nous comprenons mieux l'accueil fait par Pie IX au Fr. Picard et à ses compagnons lorsqu'ils lui furent présentés, le 4 novembre, par Mgr de Mérode: <>, a dit le Pape en arrivant, et craignant que nous n'eussions pas bien compris, écrit le 10 novembre le Fr. Picard au P. d'Alzon, il a répété: <> Interdits à cette question, nous ne savions que répondre, ni de qui il s'agissait:<>.
Cette correspondance éclaire la genèse d'un point important de l'histoire de l'Assomption qui, des<>, fera des <>. Il n'y a pas eu au départ une volonté explicite du P. d'Alzon, mais, à dater du 18 mai 1855, un désir du Pape, homologué par lui avec des réserves qui lui sont propres.