Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.627

5 dec 1855 [Nîmes COMBIE_JULIETTE

Puisqu’elle a pris son parti, il en écrira à Mlle de Pélissier. – Qu’elle prie saint Augustin pour qu’il entre dans l’esprit de sa règle. – Un souvenir à ses amies.

Informations générales
  • T1-627
  • 575
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.627
  • Orig. ms. ACR, AM 131; D'A., T.D. 37,n. 21, p. 102.
Informations détaillées
  • 1 AUGUSTIN
    1 CHOIX
    1 DEVOTIONS AUX SAINTS PATRONS
    1 EMPLOI DU TEMPS
    1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
    1 PATRONS DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 SUPERIEURE
    2 ALBERTINE, MADEMOISELLE
    2 CHASSANIS, CLEMENTINE
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 ROUVIER, HELENE
    2 VAILHE, SIMEON
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • le 5 décembre 1855] mercredi.
  • 5 dec 1855
  • [Nîmes
La lettre

Vous avez parfaitement raison, mon enfant, et puisque vous avez pris votre parti, je l’approuve complètement. Je vais écrire à Mlle de Pélissier, afin de lui dire que ces demoiselles devront s’occuper ailleurs. Du reste, c’était une affaire qui n’allait que très médiocrement à la supérieure. Il faut lui écrire de vous amener Mlle Albertine, avec qui vous ferez, je crois, très bon ménage.

Je viens de dire la messe pour moi, et je l’ai dite en l’honneur de saint Augustin, notre patron. Priez-le bien, afin que j’entre bien dans l’esprit de sa règle. Je serai tout heureux de vous entendre parler, mon enfant, et de vous parler aussi. Mais souvenons[nous] toujours que chaque heure est précieuse, et que la vie est si courte qu’il faut marquer chaque pas par un progrès dans la perfection. Nous avons l’un et l’autre des progrès différents à faire, mais il ne faut pas que nous perdions le temps. Préparez bien tout ce que vous aurez à me dire, pour samedi, dans l’après-midi.

Adieu, ma fille. Dites mille choses pour moi à Soeur M.-Eulalie. Quant à Hélène et [à] Clémentine[2], je n’ai plus qu’à les voir venir. A revoir, après demain soir, si j’ai une minute, mais, dans tous les cas, à samedi matin.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La date n'est pas sûre. Le P. Vailhé mettait seulement: *fin novembre 1855*. Nous croyons devoir la rapprocher de la lettre écrite par le P. d'Alzon le *samedi* 8 décembre 1855 à Mlle de Pélissier.
2. Eulalie de Régis (sous son nom de tertiaire), Hélène Rouvier et Clémentine Chassanis.