Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.636

• T1-636
• 585
• Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.636
• Orig. ms. ACR, AE 4; D'A., T.D. 25, n. 5, p. 5.

• 1 ASSOMPTIONNISTES
  1 SUPERIEURE
  1 VOCATION RELIGIEUSE
  2 DROUELLE, VICTOR
  2 LEVY, MARIE-JOSEPH
  2 MARIE-LOUIS, CARME
  2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
  3 MIREMAN
  3 MONTPELLIER
  3 PARIS
  3 ROME
• AU FRERE FRANCOIS PICARD
• PICARD François aa
• 17 déc[embre 18]55.
• 17 dec 1855
• Lavagnac,

Cher enfant,

L’affaire de Frère Marie-Joseph s’arrangera. Voyez, si vous le pouvez, en particulier le P. Marie-Louis et dites-lui tout mon étonnement de sa conduite dans cette circonstance[1]. J’ai fait ce que j’ai pu, pour que la supérieure de l’Assomption lui procurât des fonds à Paris. J’ai reçu à Mireman un de leurs futurs novices, que je ne détournerai certainement pas de ses idées; mais s’il nous enlève un de nos sujets, nous tirerons, nous aussi, de notre côté. Ce sera moins religieux, mais c’est lui-même — le P. Marie-Louis — qui l’aura voulu. En ce moment, la supérieure de l’Assomption se proposait de leur faire faire une très bonne affaire à Paris pour leur établissement. Elle attendra pour voir quelle issue aura l’affaire du Frère Marie-Joseph, lequel l’avait prévenue depuis longtemps qu’il était surpris de la manière dont les Carmes le pressaient de venir parmi eux. Ce genre me paraît détestable.

Faites part de ce que je vous dis là au P. Drouelle, en lui offrant mes regrets, afin qu’il sache à quoi s’en tenir. Adieu et tout à vous. Gardez ce que je vous dis là pour vous, le P. Marie-Louis et le P. Drouelle[2].