Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.638

18 dec 1855 Lavagnac, ESCURES Comtesse

Il la prie d’attendre son retour à Nîmes. – Il est de l’avis de la supérieure quant à son avenir.

Informations générales
  • T1-638
  • 588
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.638
  • Orig. ms. ACR, AN 70, D'A., T.D. 38, n. 70, p. 209.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 CHOIX
    1 MARIAGE
    1 PROVIDENCE
    1 VIE DE SACRIFICE
    2 LUDOVIC
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
  • ESCURES Comtesse
  • 18 déc[embre 18]55.
  • 18 dec 1855
  • Lavagnac,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle de Pélissier
    maison Bézard, sur l'Esplanade
    Nîmes Gard
La lettre

Ma chère enfant,

Comme j’ai grande envie de vous voir, je vous conjure d’attendre un peu après Noël. Je compte être à Nîmes vers les premiers jours de janvier, je ne voudrais pas que vous en fussiez partie, quand j’y arriverai. J’écrirai bien à Ludovic, mais un peu plus tard; du reste, je ne sais trop que lui dire.

Quant à vous, ma chère fille, je ne puis vous dire comment je vois les événements s’arranger, mais je vous prédis que je vois les choses prendre une singulière marche. J’en bénis la Providence, pourvu que vous ne vouliez que la volonté de Dieu, et que vous ayez assez de décision pour la faire. Je prévois que j’aurai occasion de vous voir souvent cette année, ce qui me cause une grande joie. Je partage tout-à-fait l’opinion de la supérieure. Si vous ne trouvez pas un mari convenable, donnez-vous à Dieu entièrement. Seulement, je crois pouvoir vous dire ceci: ou je suis dans une complète illusion, ou vous ne trouverez pas ce mari. Quand donc me donnerez-vous votre volonté?

Adieu, ma chère enfant. Je ne dois pas écrire longuement, quoique j’aille mieux; mais il me semble que je vous montre bien tout mon coeur pour vous, avec toute la plus affectueuse tendresse.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum