Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.639

19 dec 1855 Lavagnac, PICARD François aa

Conduite à tenir envers les FFr. Marie-Joseph et Ernest.

Informations générales
  • T1-639
  • 589
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.639
  • Orig. ms. ACR, AE 5; D'A., T.D. 25, n. 6, p. 6.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTIONNISTES
    1 ORDINATIONS
    2 BARRE, LOUIS
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 LEVY, MARIE-JOSEPH
    2 MARIE-LOUIS, CARME
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 TESSAN, JEAN-CHARLES DE
  • AU FRERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • 19 déc[embre 18]55.
  • 19 dec 1855
  • Lavagnac,
La lettre

Mon cher enfant,

Je vous ai écrit avant-hier, puis je vous fis écrire par le Fr. Hippolyte de considérer ma lettre comme non avenue. Voici ma pensée. Il ne faut pas que [le] Frère Marie-Joseph songe à quitter, d’ici un an; cela ferait trop mauvais effet. Il y aurait même de l’ingratitude de sa part. Ne vous en tracassez pas. Il y aura des gens qui d’ici là feront un bon sermon au P. Marie- Louis[1]. Quant à Fr. Ernest[2], parlez-lui toujours avec douceur; je vais lui écrire un mot.

On a dû depuis longtemps expédier les papiers relatifs à votre ordination. Je regrette d’avoir été malade et de n’avoir pu presser les choses. La supérieure générale de l’Assomption a apporté de l’argent pour vous autres; vous en aurez bientôt. Merci de tous vos détails; ils sont on ne peut plus intéressants. Je suis à la campagne, mais depuis moins de huit jours. Je sens que le repos m’a fait un bien infini.

Adieu, mon cher ami. Tout à vous de coeur. Mille choses à M. Barre[3].

E. D"ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans sa lettre du 29 décembre, accusant réception de cette seconde lettre du P. d'Alzon, le Fr. Picard dira n'avoir pas encore rencontré le P. Marie- Louis, alors qu'il pourrait le faire.
2. Le Fr. Ernest Jourdan, à qui le Fr. Picard ne montrera pas dans l'immédiat la lettre (perdue) que va lui écrire le P. d'Alzon: <>.
3. Célèbre médecin de Montpellier qui étudiait la théologie à Rome et venait de revêtir l'habit ecclésiastique.