Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.639

20 dec 1855 [Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

A propos de quelques postulantes. – Il pense être à Nîmes vers le 2 janvier, et en cas de nécessité, vers le 28 ou 29 décembre.

Informations générales
  • T1-639
  • 590
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.639
  • Orig. ms. ACR AD 1041; D'A., T.D. 21, n. 337, p. 186.
Informations détaillées
  • 1 CHOIX
    1 ENERGIE
    1 FORMATION DES POSTULANTS
    1 IMAGINATION
    1 NOVICIAT
    1 POSTULAT
    2 BOSC, FRANCOIS DE SALES
    2 BOSC, MADAME
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
    2 GARCIN, MESDEMOISELLES
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 TESSAN, JEAN-CHARLES DE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] [20 décembre 1855] jeudi soir.
  • 20 dec 1855
  • [Lavagnac,
La lettre

Ma chère fille,

Merci de votre petit mot, j’y réponds sur le champ. J’engage Léontine Bosc à attendre quelques mois que sa mère lui demande, mais elle est très heureuse de vous arriver. J’ai écrit un mot à M. de Tessan[1], à propos d’une affaire, et je lui ai donné à entendre que j’espérais bien qu’il laisserait la Visitation de côté. Il ne m’a pas encore répondu, mais si vous tenez les demoiselles Garcin, vous tenez tout.

Je connais beaucoup d’imagination à Mlle de R[égis], mais si vous voulez en faire une très sainte religieuse, vous le pourrez, à condition que vous ne serez pas effrayée de quelques défaillances qui la prennent de temps en temps et qui se dissipent avec un peu d’intérêt énergique qu’on lui témoigne. Je serai enchanté que vous prissiez Mlle de P[élissier]. Mais quelle anguille![2]

Je serai à Nîmes vers le 2 janvier. Si vous me vouliez vers le 28 ou 29 décembre, je pourrais aller vous voir, quoique cela me parût imprudent. Je ne pourrais pas m’empêcher d’aller à l’évêché, et si je vais à l’évêché, l’univers [sic] saura que je suis à Nîmes et sera furieux que je ne l’aie pas vu[3]. L’idée du noviciat me poursuit aussi, moi. Si Dieu voulait que nous eussions la petite maison, à côté du parc de Clichy, ce serait bien notre affaire. Enfin, Dieu arrangera tout.

Adieu, ma chère fille. Merci de tout ce que vous faites pour nous et pour moi. Mille choses à toutes vos filles. Soeur M.-Emmanuel doit remettre à Léontine le billet ci-joint.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le chanoine de Tessan, doyen du Chapitre.
2. A propos de ces deux dernières personnes, Mère M.-Eugénie écrit, le 22 décembre: <>. - L'exclamation du P. d'Alzon à propos de Mlle de Pélissier ne peut être mise en rapport avec l'annonce de son mariage, comme le fait le P. Vailhé (*Vie du P. d'Alzon,* II, p. 164), mais avec ses perpétuelles tergiversations.
3. <>.