Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.647

29 dec 1855 [Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Diverses commissions, les unes pour Nîmes, les autres pour Paris. – Il regrette de la laisser partir sans la voir.

Informations générales
  • T1-647
  • 597
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.647
  • Orig. ms. ACR, AD 1044; D'A., T.D. 21, n. 340, p. 187.
Informations détaillées
  • 1 COMMUNAUTES ASSOMPTIONNISTES
    1 SYMPTOMES
    1 VICAIRE GENERAL
    2 BARAGNON, MADAME AMEDEE
    2 BARAGNON, MAXIME
    2 BARAGNON, NUMA-PIERRE
    2 BARAGNON, PIERRE
    2 CONTE, AMELIE
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 FORTOUL, HIPPOLYTE
    2 GAY, CHARLES-LOUIS
    2 MORNY, CHARLES DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 REVOIL, MADAME HENRI-ANTOINE
    2 SIBOUR, MARIE-DOMINIQUE
    3 CARCASSONNE
    3 LAVAGNAC
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 SOREZE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 29 décembre 1855] samedi.
  • 29 dec 1855
  • [Lavagnac,
La lettre

Ma chère fille,

J’ai oublié, hier[1], de vous parler de certaines choses. J’étais souffrant et pas bon à grand-chose. Permettez-moi de revenir sur quelques points.

1° Si vous voyez l’évêque, examinez s’il serait bien aise de me donner un coup de main pour mes affaires de communauté et d’approbation à Rome.

2° N’oubliez pas de me tirer un peu au clair les griefs de M. Fortoul contre moi[2]. Ceci à Paris.

3° Souvenez-vous que M. Maxime Baragnon est brouillé avec sa nièce, Mme Revoil, et que M. Numa Baragnon, le député, est très en froid avec son neveu, Pierre Baragnon, celui dont vous avez vu la mère à Paris.

4° Vous me direz ce que devient Mlle de Pélissier.

5° Veuillez dire à Amélie Conte combien je regrette de la laisser partir sans l’avoir vue.

Que je regrette de vous laisser partir sans vous voir! Mais ma tête me pèse aujourd’hui dix quintaux. Adieu, ma chère fille. A un mois au plus tard, si ma santé le permet. Que je voudrais que M. Gay ne se décourageât pas! Faites-lui mes plus tendres compliments.

Tout vôtre, ma fille, avec le coeur le plus dévoué.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Mère M.-Eugénie avait quitté Lavagnac dans la soirée du vendredi 28 décembre, pour se rendre de nuit à Carcassonne. Le P. d'Alzon peut donc lui écrire le samedi 29 décembre et, pensant ne pas la revoir à son retour, lui fait des recommandations pour Nîmes et pour Paris. Nous savons cependant, par la lettre de Mère M.-Eugénie du 30 décembre, qu'ils se sont revus à Montpellier dans la matinée du 2 janvier, la Mère étant revenue de son voyage à Carcassonne et à Sorèze: ce qu'elle a pu faire en obtenant de nouveau une place dans la malle-poste, alors que, par le bateau, écrit-elle, elle ne serait arrivée que dans la soirée. On voyageait en utilisant encore le canal du Midi, pour se déplacer, en 1855.
2. C'est ce que fera Mère M.-Eugénie à son retour à Paris (janvier 1856), en s'adressant à Mgr Sibour et à M. de Morny (cf. *lettre* 610).