Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.649

1855 DOUMET_MADAME

Elle peut faire la retraite qu’elle se propose, mais doit savoir qui la dirigera.

Informations générales
  • T1-649
  • 600
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.649
  • Orig. ms. AC P.S.A.; D'A., T.D. 34, n. 1, p. 49.
Informations détaillées
  • 1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 MALADIES
    1 PRUDENCE
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 SOLITUDE
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 DOUMET, MADAME EMILE
    2 DOUMET, MARIE-CATHERINE
    2 DOUMET, PAUL-FRANCOIS
  • A MADAME DOUMET
  • DOUMET_MADAME
  • [1855].
  • 1855
La lettre

Ma chère fille[1],

J’ai été souffrant et très occupé, ce qui m’a empêché de vous répondre au sujet de la retraite que vous avez envie de faire. Je ne m’y oppose pas, mais à condition que vous saurez qui vous dirigera; car, je ne puis vous le dissimuler, tous les Dominicains ne sont pas des phénix de prudence, et si vous tombiez sur certains Pères, vous retireriez de votre solitude beaucoup plus de mal que de bien.

Priez pour moi, qui fais une quasi retraite, et croyez-moi bien entièrement vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Mme Doumet, née Delphine Combié, soeur de Louise et de Juliette, dirigée du P. d'Alzon, deviendra, après la mort de son mari, Soeur Emmanuel-Marie, des Petites Soeurs de l'Assomption; son fils Emile, le P. Paul-François, des Augustins de l'Assomption; sa fille Amélie, Soeur Marie-Catherine, 3e supérieure générale des Religieuses de l'Assomption, dont la tante elle-même (Louise Combié) était sur le point de devenir, en 1855, Religieuse de l'Assomption.