- T2-010
- 606
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.10
- Orig.ms. ACR, AD 1050; D'A., T.D. 22, n. 246, p. 2.
- 1 NOTRE-DAME DE SALUT
1 VETURE RELIGIEUSE
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 DELAROCHE, PAUL
2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
2 GOUY, MARIE DU SAINT-SACREMENT DE
2 JEAN DE LA CROIX, SAINT
2 LAURENT, CHARLES
2 PECOUL, AUGUSTE
2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 MONTPELLIER
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 17 janvier 1856](1).
- 17 jan 1856
- [Montpellier,
Bien chère fille,
Je voudrais bien faire la prise d’habit de Soeur M.-Catherine, mais sans y prêcher(2). Je ne pense pas être à Paris avant un mois, voyez s’il est possible de m’attendre. Puisque vous sentez si bien le besoin de vous déprendre de vous-même, lisez en les appliquant à cette disposition les premiers chapitres de saint Jean de la Croix.
Je vais un peu mieux. J’accepte la proposition du P. Laurent(3). Je fais ici un petit noviciat d’une certaine façon. (Très entre nous), Mlle de Pélissier se marie, je l’ai appris hier.
Adieu. Je suis plus que jamais tout vôtre.
E. D’ALZON
Soeur Marie du Saint-Sacrement peut m’écrire, je lui répondrai.
E.D'ALZON1. La date: *janvier 56,* est de la main de la destinataire.
2. Mére M.-Eugénie écrivait le 15 janvier: "Je serai bien fâchée que vous ne vinssiez pas ici avant le 2 février, pour Cécile et même pour Louise à qui ce serait un grand crève-coeur. [...] Ce que je souhaite, c'est que ces Soeurs puissent vous parler avant leur prise d'habit, car prêcher ou même faire la cérémonie, je pense que vous ne le pouvez pas".
3. Dans la même lettre du 15 janvier, Mère M.-Eugénie écrivait: "J'ai enfin vu hier le P. Laurent. Il vous désire passionnément chez lui; il pourra vous donner une grande chambre très commode, sans bruit et donnant sur le parc. Il se fait fort de vous garantir des affaires et des visites. Il nous semble à tous deux que vous trouverez toujours à Paris, en choisissant un peu, un médecin qui vaille celui de Montpellier".
Ce même jour, 15 janvier, le P. Laurent écrivait au P. d'Alzon: "Si vous pouviez être à Clichy le 2 février, vous assisteriez à l'inauguration d'une statue de Vierge Mère, qui a au moins 300 ans d'existence et qui sera placée au milieu de la pelouse du fond des cours, C'est un chef-d'oeuvre, d'après M. Delaroche, trouvaille du P. Tissot et de Pécoul le brocanteur". (OS 31). -Il s'agit de la célèbre statue que l'Assomption appellera *Notre-Dame de Salut*, après 1870.
2. Mére M.-Eugénie écrivait le 15 janvier: "Je serai bien fâchée que vous ne vinssiez pas ici avant le 2 février, pour Cécile et même pour Louise à qui ce serait un grand crève-coeur. [...] Ce que je souhaite, c'est que ces Soeurs puissent vous parler avant leur prise d'habit, car prêcher ou même faire la cérémonie, je pense que vous ne le pouvez pas".
3. Dans la même lettre du 15 janvier, Mère M.-Eugénie écrivait: "J'ai enfin vu hier le P. Laurent. Il vous désire passionnément chez lui; il pourra vous donner une grande chambre très commode, sans bruit et donnant sur le parc. Il se fait fort de vous garantir des affaires et des visites. Il nous semble à tous deux que vous trouverez toujours à Paris, en choisissant un peu, un médecin qui vaille celui de Montpellier".
Ce même jour, 15 janvier, le P. Laurent écrivait au P. d'Alzon: "Si vous pouviez être à Clichy le 2 février, vous assisteriez à l'inauguration d'une statue de Vierge Mère, qui a au moins 300 ans d'existence et qui sera placée au milieu de la pelouse du fond des cours, C'est un chef-d'oeuvre, d'après M. Delaroche, trouvaille du P. Tissot et de Pécoul le brocanteur". (OS 31). -Il s'agit de la célèbre statue que l'Assomption appellera *Notre-Dame de Salut*, après 1870.