- T2-017
- 615
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.17
- Orig.ms. ACR AM 135; D'A., T.D. 37, n. 25, p. 106.
- 1 PRIERE DE DEMANDE
1 VETURE RELIGIEUSE
1 VOCATION RELIGIEUSE
1 VOLONTE DE DIEU
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
3 PARIS - A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
- COMBIE_JULIETTE
- le 1er février 1856](1).
- 1 feb 1856
- [Montpellier,
Jusqu’à nouvel ordre, mon enfant, Dieu vous veut un peu pour moi. Quoique, ce matin, en disant la messe pour votre soeur et pour vous, je vous aie rendue tout entière, il me semble que Dieu vous laisse, un peu à cause de ma faiblesse, un peu à cause de la vôtre, pour que je vous porte et que vous me soyez une consolation. Laissons Dieu agir en tout cela, comme il voudra. Je ne voudrais pas vous ôter à Louise et je voudrais vous voir toute à la volonté de Dieu. Je ne pense pas que vous deviez être religieuse, de longtemps, si vous l’êtes jamais, mais vos motifs d’éloignement sont un peu ceux d’un enfant gâté. Voyez comme je me permets de vous dire vos vérités.
Adieu, ma chère fille. Priez bien pour votre père. Cette confiance qu’une âme comme la vôtre se fait mon ange auprès de Dieu me fait plus de bien que je puis dire.
E. D’ALZON
Pour Juliette
E.D'ALZONJuliette Combié avait rejoint sa soeur Louise pour être présente à sa prise d'habit. Elle était arrivée à Paris le 1er février, comme l'écrit, le 2, Mère M.-Eugénie.