Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.25

14 feb 1856 [Montpellier, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Ses parents veulent que la maison de Nîmes soit cédée et que celle de Paris soit sous son nom. – Le P. Moreau veut-il de la première? La seconde ne sera jamais cédée.

Informations générales
  • T2-025
  • 625
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.25
  • Orig.ms. ACR, AD 1061; D'A., T.D. 22, n. 357, p. 9.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DEFICITS
    1 SUPERIEUR GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 MOREAU, BASILE
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Jeudi soir, le 14 février 1856](1).
  • 14 feb 1856
  • [Montpellier,
La lettre

Ma chère fille,

J’arrive de Nîmes un peu fatigué. Mes parents m’aident; mais comme il y a, cette année, un déficit de 20.000 francs sur la maison de Nîmes, ils veulent ou que je la vende ou que je la cède à une congrégation religieuse. M. Moreau en veut-il? Ils voudraient que la maison de Paris fût sous mon nom. J’ai déclaré que jamais je ne céderais Paris(2). Mais il y a là un dessous de cartes que ma tête ne peut pas expliquer aujourd’hui. L’essentiel est que M. Moreau se charge de la maison de Nîmes.

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. La date: *février 56*, a été ajoutée par la destinataire.
2. Le P. d'Alzon ne cédera jamais la maison de Clichy, près de Paris, car elle appartient à la Congrégation; sous-entendu: si jamais il n'est pas libre vis-à-vis des siens à Nîmes, il s'y réfugiera, quoi qu'il leur en coûte, et à lui-même. Il n'est pas seulement l'abbé d'Alzon, mais le supérieur général de l'Assomption.