Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.25

16 feb 1856 Montpellier, PICARD François aa

Il va mieux, mais il a besoin d’un très grand repos. -Nouvelles diverses.

Informations générales
  • T2-025
  • 626
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.25
  • Orig.ms. ACR, AE 6; D'A., T.D. 25, n. 7, p. 7.
Informations détaillées
  • 1 ORDINATIONS
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 REPOS
    1 SOINS AUX MALADES
    2 BARRE, LOUIS
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 LEVY, MARIE-JOSEPH
    2 MOREAU, BASILE
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 PARIS
    3 ROME, EGLISE SAINTE-BRIGITTE
  • AU FRERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • 16 février [18]56.
  • 16 feb 1856
  • Montpellier,
La lettre

Mon cher enfant,

La crise que j’ai éprouvée a été passagère, et il me semble que je vais mieux à présent. Les forces semblent revenir. Seulement je vois dans ce qui s’est passé la preuve de la nécessité d’un très grand repos Je vous engage à vous soigner aussi. Dieu nous éprouve de mille manières, et cela prouve que nous avons besoin d’entrer dans une vie de foi, d’esprit surnaturel et d’une très grande humilité. Suivez toujours les prescriptions du docteur. Nous ne devons pas nous tuer avant le temps.

Soyez miséricordieux pour le Fr. Marie-Joseph. L’affaire de la réunion au P. Moreau se traite toujours. Il est allé ad hoc ces jours derniers à Paris, mais n’en parlez pas. Faites pour votre sommier ce que veulent les deux docteurs. Mille tendres choses à M. Barre. Nous prierons pour votre ordination(1). Que Notre-Seigneur vous soutienne, même dans la fatigue physique que vous allez éprouver.

Tout à vous et aux autres en Notre-Seigneur.

E. D’ALZON

Pour le Frère Picard

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. "Nous avons appris avec beaucoup de peine, lui avait écrit le Fr. Picard, le 9 février, que vous aviez dû renoncer à votre voyage à Rome; il nous tardait bien de vous voir, et nous n'étions pas les seuls à vous attendre. Je comptais bien que vous viendriez m'imposer les mains le jour de mon ordination, mais puisque le bon Dieu s'y oppose, que sa volonté soit faite". -Le Fr. Picard devait recevoir le sous-diaconat le 12 mai, le diaconat le 17 et la prêtrise le 25 mai 1856.
Les "Assomptionistes romains" étaient toujours au nombre de quatre: le Fr. Marie-Joseph Lévy, que des raisons de santé feront rappeler en France en avril; les FFr. Raphaël Jourdan, Victorin Galabert, sous l'autorité du Fr. François Picard. Ils logeaient au couvent des Pères de Sainte-Croix, à Sainte-Brigitte, place Farnèse. L'abbé Barre était leur ami, médecin comme le Fr. Galabert; Il séjournait au Séminaire français.