Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.27

16 feb 1856 [Montpellier, COMBIE_JULIETTE

Il n’y a pas d’affaires, entre eux, où elle n’ait une part. -On peut tout arranger, y compris la présence de religieuses au service des petites protestantes.

Informations générales
  • T2-027
  • 628
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.27
  • Orig.ms. ACR, AM 151; D'A., T.D., 37, n.41, p. 121-122.
Informations détaillées
  • 1 PETITES PROTESTANTES
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 MOREAU, BASILE
    2 SOULAS, ANDRE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • Samedi soir, le 16 février 1856](1).
  • 16 feb 1856
  • [Montpellier,
La lettre

Savez-vous ma chère fille, que j’ai un peu envie de vous gronder? Vous me parlez toujours de mes affaires, celle de Sainte-Croix par exemple, comme ne vous regardant pas. Croyez-vous que ce soit vrai? Tandis qu’il vous semble que je serai chaque jour plus loin de vous, il me semble à moi que vous vous en rapprocherez, au contraire. Comptons sur Dieu et, que j’aie tort ou raison, croyons qu’il arrangera le tout pour le mieux. J’attendrai une lettre de vous pour continuer; mais je voulais vous dire encore une fois que vos lettres me faisaient trop de bien pour qu’il fût possible que Dieu n’y attachât pas une grâce, dont, pour mon compte, je suis résolu de profiter jusqu’à nouvel ordre.

Votre lettre m’arrive. Si vous voulez, on peut absolument tout arranger. Les trois religieuses de Sainte-Croix, resteront jusqu’à nouvel ordre pour la maison, et les Soeurs de M. Soulas se chargeraient des petites protestantes. Mais, pour cela, il faut que vous arriviez.Nous traiterons nous-mêmes avec M. Soulas.

Adieu, ma fille, A bientôt.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Nous croyons devoir préciser la date avancée par le P. Vailhé:? *octobre 1856*; à cette date, la rupture, sans le mot, est faite entre le P. d'Alzon et le P. Moreau, et nous savons par une lettre de l'abbé de Cabrières que le 6 ou le 7 août, les soeurs de Sainte-Croix devaient quitter Nîmes. -D'après cette lettre, Juliette Combié est absente de Nîmes et les soeurs de Sainte-Croix y sont encore. D'où la date proposée: *Samedi soir 16 février 1856*.