- T2-029
- 631
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.29
- Orig.ms. ACR, AD 1057; D'A., T.D. 22, n. 353, p. 6.
- 1 COLLEGE DE NIMES
2 BERTHOMIEU, JOSEPH-AUGUSTIN
2 COMBIE, JULIETTE
2 VAILHE, SIMEON
3 MONTPELLIER
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- vers le 19 février 1856](1).
- 19 feb 1856
- [Montpellier,
Bien chère fille,
Je rentre de chez l’abbé Berthomieu, à qui j’ai exposé toute la situation. J’ai l’espoir qu’il me donnera un bon coup de main, seulement, il faut s’armer de patience. Croyez que, si je n’étais convaincu de la nécessité d’être ici, je préférerais mille fois être à Paris; mais tout bons que soient mes parents, ils ont leurs idées, et le secours qu’ils me donnent leur donnerait le droit de faire prévaloir leurs idées, si je n’étais là pour tenir bon. La peine que je leur fais est toujours ma plus grande inquiétude. Priez pour que je n’y succombe pas.
Je ne vous dis pas assez le bien que me font vos lettres, et tout ce que me fait éprouver le soin que vous mettez à vous occuper de mes affaires. J’ai une confiance si absolue en vous que vous le répéter me paraît fade, et pourtant il faut bien que cela sorte quelquefois du coeur. J’attendais quelques lignes de vous par le courrier de ce soir, mais je comprends vos occupations.
Adieu, ma fille. Tout à vous en Notre-Seigneur.
E. D’ALZON
J’écris sous le couvert de Juliette, pour qu’on ne remarque pas trop votre nom sur les adresses.
Pour notre Mère
E.D'ALZON