Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.31

22 feb 1856 [Montpellier MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il lui transmet une lettre du P. Galabert -Mme Baragnon lui a demandé de rentrer chez les religieuses.

Informations générales
  • T2-031
  • 633
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.31
  • Orig.ms. ACR, AD 1065; D'A.,T.D. 22, n. 361, p. 12.
Informations détaillées
  • 1 DEVOTION
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BARAGNON, MADAME AMEDEE
    2 BARRE, LOUIS
    2 BARRE, MADAME
    2 BERGANOT, MARIE-BERNARD
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 LAURENT, CHARLES
    2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 PARIS
    3 ROME
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 22 février 1856](1).
  • 22 feb 1856
  • [Montpellier
La lettre

Ma chère fille,

Voici une lettre du Fr. Galabert que je vous prie de me conserver. Il y parle: 1° d’une dévotion qui me semble très belle; 2° de l’état des Salvatoristes à Rome. Vous pourrez sous ce rapport en faire votre profit(2).

Je voudrais arriver à Paris le 1er mai, mais je n’ai pu voir mon médecin depuis hier. Mme Baragnon m’a demandé depuis ma dernière lettre, d’entrer chez vous. Sa dot ne serait pas très considérable, à cause de ses enfants. En voulez-vous? Je vous ai dit que je suis au mieux avec la Mère Bernard. Je crois que nous aurons M. Barre, quand nous le voudrons, seulement il ne faut pas se presser. Sa mère a avec moi une franchise qui m’étonne; il est vrai que je crois lui avoir fait un peu de bien.

Adieu, ma fille. Si vous en avez l’occasion, demandez à Mlle de Pélissier pourquoi elle ne m’écrit plus(3)

Tout vôtre, chère enfant. Tout à vous en Notre-Seigneur.

E.D’ALZON

Il est évident qu’il me faut du soleil. Les jours pluvieux, je ne suis bon à rien. Hier, la journée a été belle, je me suis bien porté.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1 La date: *22 février 56*, a été ajoutée par la destinataire. Mère M.-Eugénie répondra à cette seconde lettre le 25 février.
2. Dans sa lettre du 10 février, après avoir parlé de "la dévotion" aux âmes du purgatoire, le Fr. Galabert écrivait, entre autres choses, à propos des Salvatoristes de Sainte-Croix: "le but est apparemment le même; l'esprit est bien différent [...] Il n'y a pas chez eux cette vie d'intimité et d'union qui fait le charme de notre vie à l'Assomption; ils n'ont aucun des caractères extérieures qui dénotent des religieux" (v.g. "formes monastiques") [...] Ils ont essayé de se réunir à diverses congrégations, mais ils ont échoué jusqu'à présent". -Pas plus que le P. Laurent ou le Fr. Picard, le Fr. Galabert n'est un chaud partisan de l'union.
3."Mlle de Pélissier, répond Mère M.-Eugénie le 24 février, a dit à Soeur Thérèse-Emmanuel qu'elle ne vous écrivait pas parce qu'elle n'avait rien de nouveau à vous dire. D'ici à Pâques, elle n'a pas promis de réponse; elle paraît fort contente et au mieux avec nous qui l'approuvons dans son projet"(de mariage). -Mais le 25, la Mère ajoute:"Mlle de Pélissier est un peu dans ses indécisions".